Les assises nationales de la santé, dont les travaux ont débuté lundi à Alger, se fixent pour objectif, une large implication de l'ensemble des acteurs concernés dans la définition de la nouvelle politique du secteur. "Impliquer et faire participer les différents acteurs et partenaires sociaux, ainsi que les professionnels de la santé, dans la définition de la nouvelle politique de santé", constitue l'un des principaux objectifs de ces assises. Il s'agit également de débattre des différents voies et moyens afin de rétablir l'équilibre dans l'offre de soins dans les régions du sud, des hauts plateaux et des zones enclavées. Cette rencontre vise, en outre, à renforcer le cadre juridique et réglementaire régissant les produits pharmaceutiques, ainsi que les aspects éthiques, bioéthiques et déontologiques en matière de santé. Les participants à ces assises auront à se pencher sur la nécessité d'optimiser et mutualiser les moyens financiers dans le cadre d'une nouvelle organisation et restructuration de la carte sanitaire "dans une optique globale de bonne gouvernance". Il sera question aussi de "valoriser la ressource humaine" afin d'assurer une "meilleure prise en charge des malades", de même que la promotion de l'utilisation du système d'information et des différents réseaux pour une "meilleure fluidité" de l'information. Les travaux des assises sont axés sur "l'importance et la consolidation du rôle de l'intersectorialité dans l'offre globale de soins", la "consolidation des fondements du système national de santé par le renforcement et la poursuite des programmes nationaux de préservation et de promotion de la santé", ainsi que les "voies et moyens de développement de la recherche médicale". La garantie de l'accès à la santé est l'une des "missions majeures" de l'Etat et relève de ses engagements "qu'il n'aura de cesse d'honorer", a indiqué le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, à l'ouverture des travaux, réaffirmant sa "détermination" pour le développement de ce secteur à tous les niveaux.