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La politique du fait accompli ?
Israël étend ses colonies en Palestine
Publié dans Le Temps d'Algérie le 28 - 04 - 2009

Face à l'inertie de la communauté internationale, à la complicité des grandes puissances, mais aussi à l'inefficacité du Conseil de sécurité et à la lâcheté de certains dirigeants «arabes», les territoires palestiniens se rétrécissent comme une peau de chagrin. Chaque jour un peu plus…
Et, bien sûr, ce sont les nouveaux colons qui poussent des cris d'orfraie dès lors que des paysans palestiniens, repoussés par des bulldozers, cherchent à défendre leurs terres ancestrales.
Cela suffit pour qu'Israël pousse encore plus loin ses avancées, puisque le prétexte est tout trouvé afin que l'Etat voyou et raciste perpétue encore et encore ses ignominies. En toute impunité. Et sans que personne ne s'en offusque, quand bien même des centaines d'enfants sont parfois sujets à des exécutions sommaires, signe d'un nouvel eugénisme… Comme ce fut le cas à Ghaza.
Car l'idéal sioniste d'un Etat qui est raciste parce qu'il prône la promotion d'une race (Etat juif et non Etat d'Israël) est avant tout de «limiter» l'expansion de cette autre race, cet autre peuple que sont les Palestiniens. Ainsi, l'histoire se répète sur le même registre qui a fait qu'un peuple en errance et sans terre, un peuple honni et «étoilé», un peuple rejeté par l'Europe toute entière est à la recherche de son mythique «foyer juif». Pour cela, il s'est trouvé des alliés.
Ce sont ceux qui furent paradoxalement les artisans de son holocauste, ses anciens persécuteurs qui, en repentir de leurs massacres génocidaires ont offert une terre arabe, désignée comme leur berceau, par une doctrine religieuse.
Abraham père d'une multitude de nations
Comme si Abraham le patriarche n'était point le «père d'une multitude de nations» pour n'être que l'ancêtre d'un peuple qui se prétend élu. Par la grâce et la volonté de qui ? Pour quelle mission ? N'étaient ces «écrits» que l'histoire et les pouvoirs ont façonnés selon les intérêts des princes et des puissants. Car l'essence même des religions n'est-elle pas l'humanité ? Faut-il relever ici aussi dans des textes que l'on dit «sacrés» mais souvent «détournés à l'envi», pour des raisons plus politiques que religieuses, des relents d'un racisme qui ne dit pas son nom en prétendant qu'un seul peuple, une seule tribu a reçu la grâce…
Les autres peuples ont-ils été créés par une divinité ignorée ? Les autres tribus de cette époque où le polythéisme était omniprésent, avant que n'arriva - ô miracle ! - le message salvateur qui «divisa» pour mieux régner, étaient-elles condamnées irrémédiablement ?
Que de mythes furent soudain, à bras-le-corps, par des «leaders» éclairés, recréés afin d'assurer leur puissance et leur hégémonie sur des peuplades barbares qu'en ces temps il était difficile de «gouverner» faute d'un «programme» unificateur…
Des mythes, en veux-tu, en voilà…
Une époque de mythes et de messages déifiés qui comme des étoiles filantes déferlèrent sur terre et surtout en Orient -le ciel y est naturellement plus clément et plus clair qu'en Laponie… ! - pour rendre l'homme moins bestial et le guider enfin vers des horizons plus «célestes» où l'amour, la foi, le péché et le pardon, le paradis et l'enfer s'entremêlent allègrement. Pour renverser des idoles et des statues, briser des autels, brûler des villages, au rythme des conquêtes et du sang versé, au nom des religions.
Et ce serait donc au nom de l'une d'entre elles qui aurait indiqué un site, un promontoire, une caverne, un mont, une vallée et une rivière que l'on nomme Jourdain, qu'une terre promise devrait être «reconquise» parce que cela est écrit ?
Ô combien de religions manipulées par les hommes, combien de sectes, aujourd'hui encore, au IIIe millénaire, alors que la planète Mars est à portée de fusée, n'écrivent-elles pas d'autres histoires. Pour des intérêts bien recensés. Afin de légitimer des actions et des guerres qui, par l'artifice de la religion, donc du sacré et du tabou, ne doivent plus être remises en question.
Qui oserait mettre en question des écrits «sacrés» ?
Qui oserait en effet remettre en question les écrits de tel ou tel autre parchemin, manuscrit, table ou rouleau sacrés sans craindre sinon de voir sur lui s'abattre les foudres d'un Dieu tout puissant, du moins affronter les «condamnations» et les «fetwas» d'autant d'illuminés qui, chacun défendant son «business», criera au sacrilège !
Car aujourd'hui, la religion, les textes que l'on qualifie de sacrés, sont à la portée et entre les mains d'illuminés qui veulent régenter des régions, des territoires et le monde. Des religions qui ressemblent à s'y méprendre à des idéologies toutes aussi dangereuses dont on connaît depuis longtemps les désastres. Et le peuple juif ne nous contredira pas si nous évoquions Hitler et son parti…
Retomber dans les mêmes errements égarements ou tirer profit de son expérience pour ne plus reproduire ce dont on a souffert ? C'est la question que les dirigeants israéliens devront garder à l'esprit et méditer. Davantage encore que cette «terre promise» au nom de je ne sais quelle «idéologie».
Ce mouvement sioniste qui vient de l'Est
Une idéologie que ne propage d'ailleurs qu'une infime minorité de «juifs» souvent convertis qui n'ont connu l'Orient que parce qu'ils furent pourchassés d'Occident par des peuples qui ne voulaient pas d'eux et qui les considéraient comme de la vermine. Leur faut-il dès lors pour échapper à ces démons enfouis au plus profond de leur subconscient reproduire ce qu'ils ont subi ?
Nous sommes face à un drame psychologique. De ceux qui relèvent d'une thérapie psychiatrique soutenue. Puisque seule une catégorie de migrants «juifs», des «Jean Sans Terre» venus des lointaines contrées glacées de Sibérie, de Moldavie, de Pologne, et d'ailleurs, a sauté sur l'occasion, offerte par les adeptes de Sion, pour fuir la misère et les persécutions en venant s'installer sous le soleil de Palestine.
Quoi de plus crédible alors que des «écrits» sacrés pour accréditer cette thèse de Terre promise et d'en politiser et le contenu et le sens, sachant que cette fameuse terre promise n'est point le territoire de la Palestine occupée aujourd'hui par Israël… Mais cela, personne ne le dit.
Tous les fils du Créateur sont des élus !
Est-ce au nom d'une religion adepte d'une seule famille «élue» que des Palestiniens, des Arabes et parfois des juifs arabes «intégrés» et bien d'autres tribus dont on n'évoque guère la présence, parmi lesquelles des bédouins et des nomades qui vivaient sur ces terres bien avant les pharaons et des millénaires auparavant, sont dépossédés de leurs terres ? Est-ce toujours au nom d'une religion qui se décline sur un mur des lamentations que l'on crée de nouveaux murs pour encercler ces mêmes autochtones dans leurs propres villages comme pour rappeler ces «pogromes tsaristes» ou les camps de la mort lente de l'Allemagne nazie ?
Ou est-ce une stratégie de peuplement qui permet d'occuper au plus vite et au maximum des terres que leurs propriétaires sont incapables de défendre et encore moins de garder ? Faute de soutiens inconditionnels ? A l'évidence, la religion et la politique font ici les affaires du sionisme. Un sionisme qui a pris la précaution de faire voter des lois contre les «antisémites» et les «négationnistes» afin de mieux poursuivre ses annexions. En toute impunité... Un mouvement qui a programmé et orchestré depuis bien longtemps cette situation qui prévaut aujourd'hui au Proche et au Moyen-Orient…
Car il suffit de s'attaquer à cette politique pour que des «chantres de la liberté» toujours rongés par les remords de l'holocauste prennent aussitôt la défense d'Israël même si les propos proférés n'ont rien de négationniste ou d'antisémite. Rappelez-vous le dernier discours d'Ahmadinejad et la sortie «catastrophée» des moutons de Panurge européens… Scandalisés par des vérités historiques !
Poursuivre et encore les extensions de colonies
Dans de telles conditions et face à de telles attitudes partiales et favorables à l'état voyou d'Israël, ce dernier ne peut qu'être tacitement encouragé à poursuivre sa politique expansionniste avec la création de nouvelles colonies.Israël fait fi de toutes les résolutions onusiennes et profite de la faiblesse des pays arabes confinés dans le rôle de vassaux, dans une région que la nature ou Dieu a dotée de fabuleuses mais tout aussi scandaleuses richesses. Des pays dont les dirigeants sacrifient le peuple de Palestine sur l'autel d'intérêts aussi vils que la survie de leurs «dynasties».
Pourquoi s'étonner alors quand une commission du ministère israélien de l'Intérieur dont le responsable n'est autre que Eli Yishaï, chef du Parti ultraorthodoxe Shass, adepte des colonies, «recommande l'annexion de 1200 hectares supplémentaires à Maale Adoumim, la deuxième colonie la plus peuplée de Cisjordanie, malgré l'opposition des Etats-Unis» ? Que penser de cette tactique qui intégrera la petite colonie de Kedar située à 3 km à l'est de Maale Adoumim à cette dernière ainsi que les terrains séparant les deux implantations et qui accueillera ainsi pas loin de 34 500 habitants ?
Que dira Hussein Obama dont l'administration est théoriquement contre de telles extensions territoriales qui diviseront en deux la CisJordanie entre le Nord et le Sud ? N'est-ce pas de l'apartheid ?L'Etat d'Israël sait très bien ce qu'il fait. Il poursuit cette politique pour mieux négocier. Mais, négocier quoi, face à une politique de fait accompli et avec un gouvernement d'obédience raciste et ultranationaliste ? Et alors que le chef de la diplomatie refuse de reconnaître les accords signés par les gouvernements précédents ?
Un ministre d'extrême droite et raciste qui - est-ce une coïncidence ? -réside dans la colonie d'Adoumim qui sera «agrandie» ?
La paix au Proche-Orient est loin devant… A moins qu'Obama ne montre les dents. Et pour de vrai, cette fois-ci. Car ce n'est certainement pas «Bo» le petit caniche recueilli par les Obama à la Maison-Blanche qui fera reculer le doberman, pardon, «Liberman».


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