Le secrétaire général de l'Alliance nationale républicaine (ANR), Belkacem Sahli, a invité, hier à Souk Ahras, la nouvelle composante gouvernementale à œuvrer à instaurer un climat politique permettant de parvenir à un «large consensus entre les acteurs de la classe politique». «Cela est possible lorsque les institutions constitutionnelles et exécutives du pays reflètent la scène politique dont elles sont issues», a souligné Sahli lors d'une conférence des cadres et des militants de son parti, organisée à la maison de jeunes Merakeb-Kaddour. Il a également estimé que les défis actuels «imposent de renforcer l'unité nationale, de consolider la cohésion sociale et de raffermir le front intérieur». Cela passe, a-t-il estimé, par le parachèvement du processus des réformes politiques notamment l'ultime phase de l'amendement de la Constitution qui «ne doit pas être au service d'une personne, ni d'un régime mais consacrer les libertés et l'exercice de la démocratie». Pour cela, a-t-il encore indiqué, «il faut y associer toutes les composantes de la société et soumettre son approbation au peuple souverain, soit au travers de ses représentants dans les deux chambres du Parlement, soit par référendum direct». Evoquant les challenges économiques liés notamment aux fluctuations des prix des hydrocarbures, Sahli a estimé que la situation économique du pays est «inquiétante mais pas critique» car, selon lui, «l'Algérie possède les ressources pour surmonter sans difficultés cette phase». Le secrétaire général de l'ANR a, par ailleurs, mis en relief, au cours de son allocution, les succès des forces de sécurité, à leur tête l'Armée nationale populaire (ANP) dans la lutte contre le terrorisme. Il a notamment salué l'opération militaire réussie par les éléments de l'ANP qui a permis l'élimination d'un «nombre jamais égalé de terroristes et la récupération d'importantes quantités d'armes et de munitions dans la wilaya de Bouira». Cette action d'éclat «confirme de nouveau que l'Algérie n'est pas et ne sera jamais le pays qui négocie sa sécurité et sa stabilité avec les terroristes et les criminels», a soutenu Sahli, ajoutant que l'Algérie «n'acceptera jamais d'être l'otage des forces du mal et de l'obscurantisme».
