Tribunal de Sériana à Batna: quatre personnes condamnés à 7 ans de prison ferme et un mineur placé en détention provisoire    Le ministère de la Santé rappelle les précautions à prendre durant la canicule    « L'expérience sera un point de départ pour une stratégie plus globale »    Les mensonges des impuissances européennes    Le combat de l'Algérie pour un cessez-le-feu immédiat à Ghaza    Libération de la localité de Zaria    Le big test avant les matches officiels    Le Portugal fait chuter l'Espagne aux tirs au but et décroche le sacre    La baguette normale devient un luxe    Se libérer de la rente des hydrocarbures et accélérer les réformes pour une économie diversifiée dans le cadre des valeurs internationales    La canicule annonce ses risques à venir    Des initiatives solidaires à l'occasion de l'Aïd El-Adha    Agrément à la nomination de la nouvelle ambassadeure d'Algérie en Bulgarie    Merad se félicite de la mobilisation des personnels des Collectivités locales durant les jours de l'Aïd El-Adha    Meeting International de Moscou (800 m): l'Algérienne Nesrine Abed bat un record vieux de 38 ans    Ghaza: le bilan de l'agression génocidaire sioniste grimpe à 54.927 martyrs    Première édition du Salon "Algeria Rail-Expo 2025", à partir de mercredi à Oran    Université Ferhat-Abbas de Sétif: 3 chercheurs obtiennent un brevet dans le domaine de la dosimétrie luminescente    Amical/Suède-Algérie: test révélateur pour les "Verts"    L'Aïd El-Adha célébré dans la joie, la sérénité et la solidarité    Relizane: décès du Moudjahid Lazreg Chenane    Bataille de Sidi Abderrahmane à Chlef : unité des rangs et actions héroïques ancrées dans la mémoire nationale    Handball/Mondial U21 : la sélection algérienne en stage de préparation en Pologne    Industrie pharmaceutique: 4e édition du salon Alpharma du 26 au 28 juin à Annaba    Le système de santé de Ghaza est sur le point de s'effondrer    Ghaza: Le CNP appelle la communauté internationale à traduire sa position en actions conduisant à l'arrêt de l'agression sioniste    Les Verts sans forcer    Une vie dédiée à l'éducation et à la littérature    Une symphonie culturelle en hommage à la création    El-Meghaïer: l'écrivaine Lamia Brik aspire à promouvoir la littérature pour enfant    Mise en service de trois centres de proximité de stockage de céréales    Décès de l'ancien journaliste de l'APS Abderrahmane Mekhlef : le ministre de la Communication présente ses condoléances    L'importance d'une vision cinématographique respectueuse de la précision des faits historiques soulignée    Une série d'accords signés entre l'Algérie et le Rwanda    L'Ecole rend hommage au professeur Walid Laggoune    Enjeux géostratégiques mondiaux et tensions sécuritaires au niveau de la région sahélienne    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



«Laissez-le voir son fils»
Publié dans Le Temps d'Algérie le 18 - 05 - 2009

Les conflits conjugaux se terminent généralement par la séparation, à partir du moment où les deux parties refusent la réconciliation. Mais lorsque les enfants entrent en jeu, le divorce ne peut qu'aggraver la situation et brouiller davantage les relations.Y a-t-il crime plus grave que celui de priver un enfant de connaître l'un de ses parents ou de refuser à l'un d'eux de voir sa progéniture. L'avocat de G.A. a déclaré que son client ne peut même pas reconnaître son fils, s'il le croisait dans la rue.
D'après ses déclarations devant le jury, ce père frustré qui ne cherchait qu'à voir son fils vivant avec sa mère a usé vainement de tous les moyens. Il a été touché profondément par cette séparation, voire cette privation. Ce qui l'a rendu dépressif.
Mais faut-il arriver à commette un meurtre contre ceux ou celui qu'il l'a privé de voir son fils alors que les voies légales existent ? Faut-il arriver jusqu'à la déprime et choisir la façon la plus condamnable quand une simple procédure judiciaire peut réparer les préjudices ? Cela ne pourrait aucunement arriver si cet habitué des tribunaux recourait à la justice. Hélas ! Le pire est fait. L'accusé, qui devait répondre pour les chefs d'inculpation d'homicide volontaire avec préméditation, a reconnu avoir tué son ex-gendre.
Toutefois, lors de l'audience, le prévenu a nié catégoriquement avoir eu l'intention de tuer ou de planifier le crime quelques jours auparavant. Sans expliquer pour autant l'apport de l'arme blanche et la transformation de sa cagoule en masque, la veille du crime.
L'accusé avait asséné trois coups de poignard dans le corps de la victime, dont deux dans le dos et un troisième au niveau du thorax. Ce dernier lui fut fatal. Le vieillard a rendu l'âme sur place.
Il a été abandonné par son tueur au milieu d'arbres fruitiers dans la région de Cherarba, terrain qu'il avait l'intention d'acheter. Son projet ne sera pas réalisé, car c'est dans ce même endroit qu'il avait rencontré son ex-beau fils il y a longtemps. Ce dernier acharné de voir ou au moins d'avoir la photo de son fils âgé de neuf ans n'avait pensé ni au moyen ni aux conséquences de son acte. Seule la rencontre de son fils comptait pour lui.
Selon ses dires, ce différend était la seule cause du drame. L'avocat de la défense a plaidé dans le même sens en énonçant que «le crime ne résulte pas du néant». Cet avocat a mis en exergue notamment la souffrance de ce père que la frustration a poussé jusqu'à commettre l'irréparable. «Laissez-le au moins voir son fils», a-t-il insisté en s'adressant au jury.
Mais le procureur général qui a souligné le passé de l'accusé, condamné six fois par le tribunal pénal d'Alger, d'El Harrach et de Boumerdès pour différents délits, a demandé la peine capitale à son encontre. L'accusé a été condamné à vingt ans de réclusion par le tribunal criminel de la cour d'Alger, sans qu'il ait pu voir son fils, absent lors du jugement.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.