Startups: Ouadah salue le lancement du premier fonds d'investissements privé dédié au financement des projets    Zitouni s'enquiert des préparatifs de l'IATF 2025    Agressions sionistes contre Ghaza: le bilan s'élève à 60.249 martyrs    Attaf reçoit le ministre nigérian des Affaires étrangères    Une plateforme de réservation en ligne supprime les références au "Maroc" sur ses offres d'hébergement au Sahara occidental occupé    Jeux scolaires Africains: la boxe féminine vise le plus grand nombre de podiums    Jeux scolaires africains/Natation: une nouvelle belle moisson de médailles pour l'Algérie lors de la 3e journée    Pluies orageuses accompagnées de chutes de grêle dans 3 wilayas du Sud à partir de jeudi après-midi    Oran: ensemencement de 20.000 alevins de Tilapia rouge    Persistance de la vague de chaleur et des orages sur des wilayas du Sud    Vers un véritable partenariat algéro-libanais    Renforcement des perspectives de coopération dans le domaine de la jeunesse entre l'Algérie et la Chine    Les six raisons du faible impact de la revalorisation de l'allocation devises en Algérie de 750 euros sur le cours du dinar sur le marché parallèle    Championnat arabe de basket Les Algériens animés par la passion de gagner    Pierre-Emerick Aubameyang, le retour à l'OM    Victoire de l'Algérie devant le Koweït 86-74    1,1 million inscrits ont consulté les résultats de leurs dossiers    La famine bat son record !    L'Algérie plaide pour une action urgente en faveur de Ghaza    Les citoyens sensibilisés à la gestion énergétique    Le sarcophage maudit    Du haut du ciel, cette brillance des étoiles nous éclaire    Le président de la République nomme Abbas Ammar membre de la Cour constitutionnelle et Mohamed Boufertas DG des affaires juridiques et de la justice constitutionnelle près la même Cour    Ballalou met en avant le rôle du CNRPAH et du CRESPIAF dans la protection du patrimoine culturel algérien et africain    Jeux scolaires africains/Aviron de plage: quatre médailles en argent et une en bronze pour les rameurs algériens    Ballalou appelle les opérateurs privés à investir dans les multiplexes cinématographiques    Ouverture des candidatures aux jeunes pour rejoindre le corps de la Gendarmerie nationale    Le président de la République reçoit le président du MSP    Commerce: Zitouni appelle à renforcer les mécanismes de distribution pour garantir l'approvisionnement du marché    Le président libanais visite Djamaâ El-Djazaïr    Ghrieb et Mouloudji à Tlemcen pour mettre en valeur les synergies entre secteurs    Le héros national, le Brigadier de Police Mellouk Faouzi s'en est allé    Le président de la République honore les champions du BAC et du BEM 2025    De nouveaux tracas    L'artisan de la scène culturelle    Hidaoui souligne l'importance d'encourager les jeunes dans le domaine des médias numériques    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Il défie le Président et les lois de la République: Mezrag sort du bois
Publié dans Le Temps d'Algérie le 11130

Grave dérapage cathodique. L'ancien chef de l'AIS, Madani Mezrag, qui a toujours du sang sur les mains ose une sortie inédite.
Bien plus qu'une sortie, c'est un défi qu'il lance au président Bouteflika qui a été on ne peut plus catégorique quant au sort du parti que cet ex-terroriste «en activité» et ses sbires qui se réunissent dans les maquis veulent lancer.
Conscient sans doute que son projet mort-né n'aboutira sûrement pas, cet ex-chef terroriste veut faire le buzz. Il procède, via la chaîne islamiste El Watan qui lui a tendu son micro, carrément par l'outrage. «Le Président est dans un état qui ne lui permet pas de prendre des décisions. Il s'était déjà trompé sur notre compte en 2009 dans un discours à Oran. Notre réponse a été très forte, et aujourd'hui le Président refait la même chose. Quels que soient la partie ou le conseiller qui est derrière, il nous oblige à lui répondre avec virulence», ose-t-il déclarer, avant de «menacer» carrément le chef de l'Etat, appelé à «revoir» sa décision. «S'il ne revoit pas sa position, il va entendre de ma part ce qu'il n'a jamais entendu auparavant». Un outrage passible de prison. La fin de non-recevoir du Président, opposé aux agitations de ce «repenti» qui voit ainsi son rêve de créer un parti brisé, l'a sorti de sa tanière pour s'agiter davantage à la veille de la commémoration du 27e anniversaire des évènements d'Octobre 88, qui ont abouti au multipartisme qui lui a permis d'embrasser une triste carrière politique, brisée subitement par les dispositions de la Charte pour la réconciliation nationale. Non seulement ce terroriste, qui avait déjà en 2006 affirmé fièrement avoir tué des innocents algériens de ses «propres mains» se contredit à longueur de ses errements, mais il croit encore à l'avènement de son parti politique : «Nous allons présenter un dossier complet au ministère de l'Intérieur et nous allons obtenir l'agrément», a affirmé Mezrag qui pousse le bouchon encore plus loin en déclarant que «celui qui va me donner des ordres n'est pas encore né». Usant à tout-va de propos mensongers, l'ex-chef de l'AIS se pose même en «victime expiatoire» et affirme que le parti dissous n'est pas responsable de la tragédie nationale qui a coûté la vie à près de 200 000 Algériens. «On n'est pas responsable de la tragédie nationale.
On est des victimes. Le peuple nous a choisis, on est arrivés au pouvoir et ils se sont retournés contre nous avec les armes (...) On n'est pas responsables de la crise, ceux qui ont plongé le pays dans un bain de sang sont toujours au pouvoir», accuse-t-il encore, comme si c'est l'Etat qui a déclaré la guerre aux Algériens de Bentalha, de Raïs ou de Aïn Defla. Evoquant l'accord signé par l'AIS avec les autorités, Madani Mezrag affirmera que ce dernier l'a réhabilité «totalement» lui et ses acolytes, alors que la Charte pour la réconciliation nationale dans son article 26 est là pour témoigner du contraire. Pour ce triste sieur, l'accord en question a été «annoncé à la télévision», car tout leur est permis. Il s'appuie sur Ali Benflis, qui lui aurait assuré que «le décret du Président vous a tout restitué». C'est-à-dire les droits civiques et politiques.
Cet ex-chef terroriste qui justifie en plus l'insurrection du Fis en 1991 ose également affirmer que lui et ses sbires n'avaient pas d'armes et ne faisaient que se défendre lors de la décennie noire. «Nous n'avions pas d'armes et nous n'avions pas de projet djihadiste, nous ne faisions partie d'aucun mouvement armé takfiriste ou extrémiste. Nous avons fui dans les maquis avec nos ‘'soldats'' pour nous protéger, nous défendre, protéger nos vies».
Autre mensonge. Pourquoi alors évoquer ses sbires en termes de ‘'soldats'' si réellement ils n'avaient aucun projet djihadiste ni takfiriste ? En 2006 déjà, au lendemain de la signature de l'accord, il avait nié être un «repenti» et continuait à bomber le torse en disant avoir mené une guerre : «Je ne suis pas un repenti. J'ai mené une guerre juste et j'ai passé un accord, les armes à la main, avec l'état-major de l'armée», avait-il alors déclaré. Tout récemment, sur une autre chaîne, El Arabia pour ne pas la nommer, il affirmait «ne rien regretter» de ses actes barbares, allant même jusqu'à décrire le râle de ses victimes lorsqu'il les «achevait».


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.