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La justice, mon œil !
Publié dans Le Temps d'Algérie le 14 - 11 - 2015

Accusé d'escroquerie à grande échelle, un gérant de société vient d'être arrêté par les services de sécurité après plus d'une année de cavale. Avec des dizaines de mandats d'arrêt dont un délivré par Interpol, M. Salah Moulay a été directement présenté au parquet qui l'a placé sous mandat de dépôt. Ceci n'est pas une information à garnir la rubrique des faits divers mais un indicateur de tendance. Parce que dans cette «affaire», il n'est pas question d'ergoter sur la culpabilité ou non de l'accusé mais plutôt de se pencher sur sa stratégie de défense pour ce qu'elle révèle comme «déjà entendu» en la matière.
Au moment où il était présenté devant la justice, l'accusé, au cœur d'un vaste réseau d'escroquerie, n'a pas été très loin pour se mettre hors de cause. Il a même, comme dans beaucoup d'autres situations, eu recours à un argumentaire aussi lourd que spectaculaire : accusé, il dit être une victime. Sa fuite pendant plus d'une année ? Il aurait eu peur pour sa vie. Les faits avérés ? Ils auraient été le résultat d'une manipulation. Encore une fois, il n'est pas question ici de traiter de la culpabilité ou de l'innocence de cet homme.
En l'occurrence, on aurait même pu expédier l'affaire par une formule à portée de main : «Laisser la justice faire son travail.» Mais tout le problème est là, on y verrait même une sacrée dose de cynisme en l'entendant (la formule) !
Dans ces situations, comme dans d'autres, est-ce que la justice fait donc «son travail» ? Ce n'est pas tant la réponse dans l'absolu à la question qui est intéressante mais plutôt la réponse qu'on trouverait au sein de l'opinion la plus large. Elle tient dans le meilleur des cas dans un confortable scepticisme, dans le pire dans des certitudes définitivement tranchées. Et ça ne manque pas d'argument. Surtout quand les états jurisprudentiels des escroqueries à de hauts niveaux de l'Etat deviennent des arguments de défense dans la bouche des escrocs ordinaires. Depuis le temps que de gros scandales sont étouffés, sont traités «par-dessus la jambe» ou traînent dans d'interminables prolongations procédurales.
Dans les trois cas, le résultat est toujours le même : un insoutenable sentiment que la justice est une vue de l'esprit, que les seconds couteaux, quand ce ne sont pas les innocents qui paient pour les «gros poissons».
Avec cette certitude plus grave que ceux que les «vrais coupables» non seulement courent toujours mais sont à un autre niveau de responsabilité de l'Etat. Et les exemples en l'occurrence ne manquent pas. Sonatrach, BRC, Khalifa, autoroute Est-Ouest, pour ne citer que les plus retentissants ne sont pas faits pour changer la donne.
Slimane Laouari
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