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Les partis s'expriment : «Pas de Constitution sans tamazight»
Publié dans Le Temps d'Algérie le 11130

La langue tamazight accédera-t-elle, enfin, au statut de langue officielle à la faveur de la révision constitutionnelle «toute proche» ? Pour la classe politique, c'est même une évidence.
A priori, personne ne s'y oppose. La classe politique toutes obédiences confondues, ne trouve aucun inconvénient vis-à-vis de la question, bien au contraire. Elle estime que la nouvelle Constitution n'a pas lieu d'être sans l'officialisation de cette langue. «La promotion de tamazight en langue officielle est nécessaire, car c'est l'identité du peuple qui est en jeu», nous a indiqué hier Souilah, membre du Front de libération nationale (FLN). «La reconnaissance de l'amazighité comme une composante essentielle de l'identité nationale est partie intégrante et inséparable de la lutte pour la démocratie et les libertés.» Et d'ajouter qu'elle «n'est pas séparable non plus de la lutte visant à imposer la reconnaissance de la citoyenneté pleine et entière comme le premier des fondements du système politique national.»
De son côté, le porte-parole du Rassemblement national démocratique (RND), Seddik Chihab, s'est dit convaincu que la prochaine Constitution prendra en charge toutes les préoccupations des citoyens, comme cela a été énoncé lors du dernier message du président de la République à l'occasion de la commémoration du 61e anniversaire de la glorieuse Révolution du 1er Novembre. «Je ne peux pas répondre sur la question de l'officialisation de tamazight mais je m'en tiens pleinement à la déclaration du Président. Nous sommes sûrs au RND que le prochain texte constitutionnel va dans le sens de la démocratie», s'est-il contenté de nous dire au téléphone.
Pour Djelloul Djoudi, membre du Parti des travailleurs (PT), le combat continue. «Nous nous sommes battus pour sa reconnaissance et nous devons nous battre pour son officialisation», a-t-il dit, estimant que «l'officialisation de tamazight constitue une question de sauvegarde nationale».
Le PT avait revendiqué dans ses proposions au chef de cabinet de la Présidence, Ahmed Ouyahia, l'officialisation de cette langue. «Nous espérons vivement que le gouvernement répondra favorablement à cette préoccupation», a conclu Djelloul Djoudi.
Pour Ennahda, le véritable problème n'est pas la langue tamazight, mais la révision de la Constitution en elle-même.
«Nous n'avons aucun souci pour l'officialisation de cette langue nationale, mais c'est la soi-disant nouvelle Constitution qui nous fait peur», nous a déclaré le porte-parole de cette formation politique, Mohamed Hadibi. «Nous ne savons pas si le nouveau texte fondamental va refléter les aspirations du gouvernement ou celles du peuple», s'est-il interrogé. Ennahda plaide pour la promotion de la langue tamazight en langue officielle. «C'est la langue de nos ancêtres et elle doit être officialisée», a-t-il souligné, ajoutant que «dans le cas contraire, nous refusons qu'elle soit exploitée pour attenter à l'unité nationale».
En 35 ans, la langue tamazight est passée du déni absolu à la reconnaissance en tant que langue nationale. Le parcours a été laborieux, semé d'embûches et le chemin long. De nombreuses générations se sont sacrifiées. Depuis la génération des pionniers jusqu'aux jeunes aujourd'hui qui rivalisent d'ingéniosité à faire évoluer tamazight dans les vecteurs de la communication moderne et pour l'introduire dans les outils technologiques. Mais la volonté politique sera-t-elle forte pour officialiser cette langue ?


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