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Ecriture de l'Histoire : L'importance des témoignages vivants
Publié dans Le Temps d'Algérie le 05 - 02 - 2016

L'ancien officier de l'ALN, Ouali Aït Ahmed, a invité les chercheurs du campus de Tamda à écrire l'histoire du pays en tant que citoyens et non régionalistes, lors de la journée d'étude organisée mercredi dernier par la faculté des sciences humaines et sociales, en collaboration avec le musée national du Moudjahid.
Ayant pour thème principal «L'emploi des témoignages dans les recherches (mémoires) de fin d'études», la journée était placée sous le haut patronage du ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni.
La rencontre a vu la présence de trois moudjahidine, Aït Ahmed Ouali, Belakacemi Youcef et Yadaden Ali, anciens officiers de l'ALN. Seul le premier est intervenu aux côtés des autres conférenciers, dont le Dr Ben Youcef Tlemcani, Rachida Mouchache, Hamida Ben Mesbah représentante du musée national et ainsi que plusieurs enseignants de l'université de Tizi Ouzou, d'Alger et de Bouira.
Le moudjahid a invité les étudiants à écrire l'histoire du pays comme il se doit.
«Pour écrire l'histoire de l'Algérie, il ne faut pas prendre juste une petite zone et faire semblant d'écrire l'histoire, il faut s'élever à un niveau supérieur», dira-t-il avant d'ajouter qu'il «ne faut pas se baser sur le combat d'une région et mépriser le combat des autres régions, ce qui, inévitablement, conduira à l'écrire (l'histoire) de façon subjective».
Pour l'ancien combattant, pour écrire un fait historique il faut d'abord bien le cerner, le maîtriser et l'aborder avec neutralité : «Il faut écrire l'histoire en tant que citoyen algérien et non pas comme régionaliste», a-t-il soutenu en ajoutant qu'il ne faut pas faire de la falsification car, si la guerre de libération a été un combat contre l'ennemi, elle «était avant tout une révolution au sein de la société algérienne».
Le débat, but de ces journées

L'objectif de ces rencontres accompagnées de sorties au niveau du musée national du Moudjahid est de créer une ambiance différente par rapport à ce qu'il y a comme matière dans les facultés. Elles sortent du cadre des conférences et créent le débat, ce qui est pour Hamida Ben Mesbah, la présidente du musée, «la chose la plus importante».
Et d'enchaîner : «C'est vrai qu'il y a l'encadrement scientifique, mais le débat reste la chose la plus intéressante, pour nous, car il aide à créer une relation entre professeur, étudiant et moudjahid, ce qui donne une communication directe, brève et précise».
A la question de l'importance de la présence des moudjahidine à cette occasion, notre interlocutrice dira fort à propos : «Les moudjahidine quand ils sont là pour animer ces débats c'est un poids pour nous, car quand ils sont là, on les voit, on les écoute et on apprécie ce qu'ils disent.
Toutes ces données historiques sont un plus pour nous. Il faut tirer profit de leurs informations, tant qu'ils sont encore en vie.»
Idir Abderezak, doyen de la Faculté des sciences humaines et sociales, rejoindra ces idées : «Cette journée d'études organisée conjointement avec le musée national du Moudjahid et la Faculté des sciences humaines et sociales, est une initiative louable parce que l'étudiant en histoire va essayer d'exploiter la matière historique, soit le témoignage vivant dans ses travaux universitaires de manière scientifique».
Les étudiants satisfaits
Les étudiants, plus particulièrement ceux d'histoire, ont montré beaucoup d'intérêt aux débats, posant sans cesse des questions dont certaines concernent des sujets délicats et ambigus de l'histoire de l'Algérie.
«Ils sont excellents et cette rencontre est parmi les plus belles sorties de cette émission "Rendez-vous avec l'histoire"», nous dira la représentante du musée national des moudjahidine.
Quant au doyen de la faculté, il dira : «Je suis fier de mes étudiants.
Des enseignants venus d'Alger ont admiré la curiosité et la maturité de nos étudiants.» Côté étudiants, cette journée a été très appréciée.
«C'était une conférence très intéressante. Les conférenciers étaient très bons, même si on n'a pas vraiment approfondi le débat sur notre histoire.
Nous sommes contents car nous avons un manque d'ouvrages liés à notre spécialité. Nous remercions la directrice du musée qui nous a ouvert ses portes, ce qui nous permettra d'avancer», nous avouera un étudiant.


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