A Bouandas, chef-lieu de daïra situé à plus de 70 km au nord- ouest de la capitale des Hauts plateaux, la couverture sanitaire n'est pas, le moins qu'on puisse dire, à la hauteur des attentes et aspirations des citoyens de cette région où la polyclinique ne peut dans bon nombre de domaines jouer le rôle d'hôpital qui fait cruellement défaut dans la daïra. Ce manque se répercute négativement sur la prise en charge des malades et des parturientes de la région qui sont le plus souvent obligés de se diriger vers l'hôpital de Bougaâ, trop sollicité. Afin d'atténuer les désagréments de la population, la réalisation d'un hôpital de 60 lits devient une urgence pour la population locale. Celle-ci attend avec impatience la concrétisation des promesses faites par les autorités locales interpellées une fois de plus : «Les reliefs accidentés rendent difficiles, pour ne pas dire impossibles, les évacuations de nos malades vers l'hôpital de la ville ou celui de Bougaâ. L'éloignement et les conditions de transfert ne plaident pas en faveur d'une excellente prise en charge des malades qui ne sont pas à l'abri d'un accident ou d'autres impondérables de la route. L'inscription et la réalisation d'un hôpital devant atténuer le calvaire de la population doit être l'une des principales priorités des responsables qu'on sollicite une nouvelle fois», diront de nombreux habitants de Bouandas. Le cri de la population sera-t-il entendu ? La question est posée. Il convient, par ailleurs, de préciser que le nouvel hôpital de 60 lits de Beni-Aziz, chef-lieu de daïra se trouvant à plus de 60 km au nord-est de la ville d'Aïn Fouara, attend son inauguration officielle…
