Le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme a qualifié de «tout à fait injustifiable» la décision du régime bahreïni de déchoir à un opposant sa nationalité. Ravina Shamdasani, porte-parole du Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, a déclaré hier que la décision du régime des Al-Khalifa de déchoir la nationalité du cheikh Issa Qassem, éminent dignitaire religieux chiite, était «tout à fait injustifiable». Le gouvernement du Bahreïn a retiré au cheikh Issa Qassem sa nationalité pour avoir organisé des manifestations. Le ministère bahreïni de l'Intérieur accuse le cheikh Qassem d'avoir semé le désordre dans cette monarchie du Golfe persique. Le principal dignitaire religieux chiite du pays a été déchu de sa nationalité. Cheikh Issa Qassem est considéré comme le plus haut dignitaire religieux chiite à Bahreïn. Imam et prédicateur, il a souvent critiqué la politique du gouvernement lors de ses prêches hebdomadaires. D'autres opposants au gouvernement du Bahreïn avaient connu la même sanction. Une délégation américaine en Crimée Une délégation américaine dirigée par la présidente du Centre des initiatives citoyennes (CCI), Sharon Tennison, s'est rendue dans la péninsule de Crimée, redevenue russe à l'issue d'un référendum tenu en mars 2014. La délégation compte une dizaine de personnalités, enseignants et ex-fonctionnaires américains. Les Américains ont été reçus par le président du conseil des députés de la ville de Simféropol Viktor Agueïev et le chef de l'administration municipale, Guennadi Bakharev, qui a salué le «courage» des éléments de cette délégation. Pour sa part, Mme Tennison a remercié les autorités de Simféropol pour l'accueil chaleureux réservé à sa délégation.
