Ils étaient 211 459 élèves à rejoindre, hier matin, les bancs des classes dans la wilaya de Tizi Ouzou, tous paliers confondus. Le coup d'envoi de la rentrée scolaire 2016/2017 a été donné par le wali, Brahim Merad, à partir du lycée 20-Août 1956, sis à la Nouvelle-ville, en présence du directeur de l'éducation, Djamel Belkadi, et du président de l'APW, Mohamed Klalèche. A cette occasion, le wali a rassuré qu'en matière d'encadrement, tous les moyens ont été mis en place pour combler le déficit estimé à 1150 postes dans les trois paliers. «Nous avons placé 1150 enseignants inscrits sur les listes d'attente du concours de recrutement de l'éducation nationale afin de régler le problème de la vacation et bien sûr pour assurer le bon déroulement de l'année scolaire», a-t-il annoncé, tout en affirmant que l'objectif de son exécutif ne consiste pas seulement à ce que la wilaya maintienne la première place aux examens de fin d'année, mais aussi obtenir les meilleures moyennes dans ces examens à l'échelle nationale. «Notre objectif est d'atteindre un enseignement de qualité au niveau de notre wilaya», a-t-il indiqué. En matière d'infrastructures, le même responsable a fait savoir que cette rentrée a été marquée par la réception de deux nouveaux lycées. Il s'agit de ceux de Tamda et de Boukhalfa. Ces infrastructures devront résoudre le problème de la surcharge des classes qui a marqué l'année scolaire précédente. Interrogé sur l'état d'avancement des travaux du lycée de la localité de Boudjima, le wali a affirmé que ce projet en phase de finalisation sera réceptionné d'ici le mois d'octobre, au plus tard en novembre, alors que le lycée de la localité de Frikat sera mis en service incessamment. En outre, deux CEM de remplacement ont été réceptionnés, le premier à Aghribs et le second à Tamassit dans la commune de M'kira. Au total, la wilaya de Tizi Ouzou dispose de 902 établissements scolaires, dont 655 écoles primaires, 180 CEM et 67 lycées, alors que le nombre d'encadreurs est de 23 508. Répondant à une question relative aux informations faisant état d'un manque de livres scolaires de deuxième génération, le même responsable a tenu à rassurer la famille éducative, affirmant qu'«un stock stratégique a été mis en place au niveau de l'ensemble des établissements scolaires pour mettre ce livre à la disposition des élèves».
