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Rassemblement à la mémoire des victimes d'Octobre 1988: RAJ dénonce la démission des partis
Publié dans Le Temps d'Algérie le 11130

«Si les partis politiques existent et participent aux élections, s'il y a une multitude de journaux et si les travailleurs peuvent aujourd'hui s'organiser pour revendiquer leurs droits, c'est grâce à Octobre 1988».
Comme de tradition, l'association RAJ (Rassemblement actions jeunesse) a marqué hier le 28e anniversaire des événements du 5 octobre 1988. Un rassemblement de commémoration et d'hommage aux victimes de cette révolte qui a permis à l'Algérie de sortir de la dictature du parti unique vers la démocratie et les libertés a été organisé à la place sise en face du TNA d'Alger. Quelques dizaines de militants et de citoyens ont participé à cette action pacifique, en plus de représentants d'associations telles que SOS Disparus, Tharwa-Fatma N'soumer ainsi que le syndicat CLA. Ahmed Betatache, député FFS, était présent en «(son) nom personnel», a-t-il tenu à préciser. Après le dépôt d'une gerbe de fleurs à la mémoire des victimes d'Octobre 88, le président de l'association RAJ a, dans une brève intervention, tenu à expliquer «le devoir» qui incombe aujourd'hui aux Algériennes et aux Algériens de marquer cette date. «Nous militons pour les acquis d'Octobre 88, pour l'instauration d'un Etat démocratique, des droits de l'homme et des libertés», a déclaré Abdelouahab Fersaoui, dénonçant au passage la démission des partis politiques et des syndicats. «Nous regrettons que 28 ans après, les partis politiques, les syndicats et les associations n'accordent pas l'importance que mérite cette date, car si ces partis existent et participent aux élections présidentielles, législatives ou autres, s'il y a autant de journaux et de médias et si les travailleurs peuvent s'organiser pour revendiquer leurs droits, c'est grâce à Octobre 88», lâche sans ambages le président de RAJ, applaudi par les présents. Un constat, faut-il le dire, réel, lorsque l'on sait qu'aucun des partis politiques, démocratiques, républicains, nationalistes, encore moins islamistes, ne donne à cette date la dimension qui lui sied et ne rende à ses victimes l'hommage qu'ils méritent. Pour le président et les militants de RAJ, le 5 octobre doit être consacré «Journée nationale de la démocratie». Il s'agit d'une revendication que l'association a réitérée hier, à l'occasion de son rassemblement où plusieurs autres slogans ont été repris sur des pancartes levées par les participants. «Pour la justice sociale et les libertés démocratiques», «Pour une Algérie meilleure et une démocratie majeure», «Pour le respect des droits de l'homme», «Pour la liberté de conscience» et «Pour l'abrogation de la loi 12-06 (relative aux associations)», pouvait-on lire.
Outre la classe politique, RAJ accuse les officiels «de vouloir faire l'impasse sur tous les événements qui ont suivi l'indépendance du pays». «La responsabilité est en premier celle du pouvoir en place car le constat est qu'on est revenu au point zéro. Les libertés syndicales, politiques et sociales sont muselées, les problèmes économiques, le nouveau code du travail et la LF 2017 constituent un poids supplémentaire pour le simple citoyen», explique Abdelouahab Fersaoui, non sans alerter que «l'Algérie est assise sur un volcan et qu'il y a risque d'explosion sociale».
Impressions :
Tinhinane Makaci, présidente de l'association Tharwa-Fatma N'soumer : «Le 5 octobre 1988 a permis à toutes les associations légales ou non d'exister. C'est donc par devoir de mémoire et de militants que nous participons à cette action.
Nous tenons, au sein de notre association, à sortir de ce clivage où l'on s'occupe seulement des causes de la femme. Bien au contraire, il s'agit de créer une certaine synergie entre associations qui doivent s'entraider les unes les autres».
Ahmed Betatache, député : «Il est de mon devoir de soutenir cette association et son action pour le 5 octobre. Cette date représente la lutte d'une génération pour les libertés. Malheureusement, ces luttes ont été confisquées dès l'arrêt du processus électoral en 1992. Aujourd'hui, nous ne vivons rien qu'une démocratie de façade où il n'y a pas de libertés. C'est pourquoi ma présence ici est pour réitérer les mots d'ordre d'Octobre concernant la démocratie, les droits de l'homme et les libertés. Quant à l'absence des partis politiques, je dirai : à chacun son agenda».


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