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21e SILA : Rencontre avec Jean-Christophe Rufin : «Raconter des histoires est une grande fonction de l'humanité»
Publié dans Le Temps d'Algérie le 11130

Une rencontre avec le médecin et écrivain Jean-Christophe Rufin a eu lieu vendredi dernier à la salle du Sila dans le cadre de la 21e édition du Sila qui se poursuivra jusqu'au 5 novembre au Palais des expositions des Pins Maritimes (Safex) à Alger.
Les ‘'estrades'' du Sila ont pour objectif de retracer le parcours professionnel et le vécu d'une grande personnalité internationale. Pour celle du vendredi, c'était au tour de Jean Christophe Rufin de monter sur l'estrade et de se livrer au public algérien.
À la fois neurologue et psychiatre, historien, militant humanitaire, écrivain, ancien diplomate et ambassadeur, auteur d'une quinzaine de romans et de plusieurs essais, élu en 2008 à l'Académie française, cette illustre personnalité a consacré plus de 20 ans de sa vie à travailler dans des ONG au Nicaragua, en Afghanistan, aux Philippines, au Rwanda et dans les Balkans. Une situation qui l'a conduit à examiner le rôle de ces ONG dans les conflits humanitaires, le poussant ainsi à écrire son premier essai, Le Piège Humanitaire. Ancien président d'''Action contre la faim'', il a été ambassadeur de France au Sénégal et en Gambie, a occupé de nombreux postes de haute responsabilité en France et à l'étranger. Il a également reçu de nombreux prix littéraires, dont le Goncourt du premier livre en 2001, et bien avant, en 1997, pour son roman l'Abyssin. Son riche parcours est jalonné de succès et ponctué de prouesses…
Ecrire pour être heureux
Dans son allocution, J. C. Ruffin a d'abord évoqué ce qui l'a poussé à embrasser le métier de médecin, en l'occurrence son grand-père, lui-même médecin. «Il me disait que c'est une discipline à la fois littéraire et d'engagement. Mais dans l'exercice de cette fonction, j'ai constaté que c'était beaucoup plus technique», s'est-il expliqué. Cette ‘'mésaventure'' ne l'a pas pour autant empêché d'acquérir une grande expérience, surtout que J. C. Rufin s'est grandement illustré en investissant l'action humanitaire.
«J'ai eu une vie extrêmement riche, passionnante et remplie d'aventures. Mais étant médecin, j'ai subi énormément de difficultés dans des régions difficiles et sensibles du monde», s'est-il remémoré. Sa riche expérience n'a fait que lui rappeler la grande passion qu'il voue à l'écriture. «Je fais une écriture qui me parle, que j'aime lire. J'écris sur les portraits, la nature, les expériences humaines... Je ne fais pas une littérature avant-gardiste et je ne cherche pas à la révolutionner. Je n'ai pas non plus étudié la littérature, ce qui m'amène à avoir ma propre perception de l'écriture, et je trouve que c'est une force en soi. Mais cela ne m'empêche pas de m'inspirer des grands écrivains. En France, si tu ne renouvelles pas l'écriture, on te considère comme un ringard, alors qu'aux USA, même les grands écrivains n'hésitent pas à clamer haut et fort l'inspiration que leur valent tous les grands auteurs et ainsi écrire comme eux. Pour moi, le plus important, c'est d'aimer ce qu'on écrit», a-t-il indiqué. «J'écris sur la vie car la vie me donne de quoi écrire. Et mon succès s'appuie sur une écriture simple et accessible au grand public, même si la critique littéraire n'en fait pas son grand favori», a-t-il poursuivi. L'écriture de
J. C. Rufine est humanitaire et s'inscrit dans le roman réaliste. Son regard bienveillant, sa grande empathie et sa compassion à l'égard des difficultés humaines font de lui un écrivain unique en son genre.


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