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Bouteflika RAFRAICHIT LA MEMOIRE aux politiques français: Vos discours, nos blessures
Publié dans Le Temps d'Algérie le 11130

En dépit du retrait de l'article 4 de la loi du 23 février 2005 glorifiant «le rôle positif» du colonialisme, des officiels français remettent «l'Histoire» au goût du jour, dans un effort supplémentaire, à l'approche de la présidentielle, de gagner l'électorat de l'extrême droite.
Leurs déclarations ou leurs «discours» récents, n'ont pas échappé au président Bouteflika, qui a saisi l'occasion de la célébration du 62e anniversaire du déclenchement de la Révolution, pour rappeler à ces gens d'outre-mer, les massacres commis avant et pendant la guerre de libération. «La nuit coloniale a été jalonnée de massacres proches du génocide. Elle a généré aussi une spoliation massive de nos terres, au profit de colons étrangers, alors que des milliers d'Algériens subissaient la déportation. Elle a donné lieu, également, à une tentative d'éradication de notre identité nationale», commence par rappeler, le chef de l'Etat dans son message, avant de s'adresser directement à ces derniers sans les citer, en tenant à reprendre le mot «outre-mer», de la loi qui glorifie, dans son article 4 aujourd'hui retiré, «le rôle positif de la présence française outre-mer, notamment en Afrique du Nord». «Telles furent, parmi d'autres tout aussi condamnables, les réalités du colonialisme en Algérie, des réalités que nul discours outre-mer, ne saurait à jamais ni travestir ni encore moins effacer», écrit Bouteflika, qui n'omettra pas de citer aussi la contribution du peuple algérien «à la libération de l'Europe», laquelle, au lieu de lui valoir comme récompense sa propre liberté, a abouti aux massacres du 8 mai 1945 et bien plus tard durant la guerre de révolution aux «hommes, femmes et enfants, enlevés dans les villes et les villages, et assassinés dans les geôles coloniales ou sous la torture». François Hollande avait promis lors de sa première visite en Algérie en tant que président de la République fraîchement élu, «la repentance où la reconnaissance», mais rien n'a été fait depuis. Il a, par contre, reconnu la responsabilité de la France dans l'internement de milliers de Tsiganes durant la deuxième guerre mondiale. «Le jour est venu et il fallait que cette vérité soit dite», a dit le président français». «Il n'a pas osé franchir le pas en ce qui concerne la révolution algérienne, lui qui voulait «décomplexer l'Histoire,» alors qu'il disait du système colonial «qu'il était profondément injuste et brutal». Sans plus. Mais il s'est aussi, par contre, penché sur l'autre versant de la même Histoire, les Harkis. En pré-campagne électorale, et lors de l'hommage à ces derniers, Hollande n' hésitera pas à dire : «Je reconnais les responsabilités des gouvernements français dans (...) les massacres de ceux restés en Algérie et les conditions d'accueil inhumaines de ceux transférés en France». D'autres officiels français comme François Fillon, candidat aux primaires de la droite, reprendra presque intégralement, les termes de l'article 4 de la loi de 2005 en affirmant que «la France n'est pas coupable d'avoir voulu faire partager sa culture aux peuples d'Afrique(…)». Les Français, quant à eux, du moins une majorité, sont pour que leur pays demande des excuses officielles à l'Algérie. Selon un sondage TSA-Ifop, paru hier sur le site du journal électronique, 52% des Français sont favorables à ce que le gouvernement français présente des excuses officielles pour «les meurtres et exactions commis par l'armée française durant l'occupation de l'Algérie».
«Perpétuer le 1er novembre...»
Le Président Abdelaziz Bouteflika a adressé, hier, un message au peuple à l'occasion de la célébration du 62e anniversaire de la Révolution. Tout en rendant hommage aux artisans du 1er novembre 1954, le chef de l'Etat a rappelé dans son message la violence coloniale qu'il dit «proche du génocide». «La nuit coloniale a été jalonnée de massacres proches du génocide. Elle a généré aussi une spoliation massive de nos terres, au profit de colons étrangers, alors que des milliers d'Algériens subissaient la déportation. Elle a donné lieu, également, à une tentative d'éradication de notre identité nationale. Telles furent, parmi d'autres, tout aussi condamnables, les réalités du colonialisme en Algérie, des réalités que nul discours outre-mer, ne saurait à jamais ni travestir ni encore moins effacer», écrit Abdelaziz Bouteflika tout en soulignant que «Durant un siècle, les soulèvements successifs de notre peuple ont attesté héroïquement de son refus résolu de l'occupation. Notre peuple a espéré aussi que sa contribution à la libération de l'Europe lui vaudrait une restauration pacifique de sa propre liberté, mais en vain, comme en témoignent les massacres de dizaines de milliers de nos compatriotes sans armes, en Mai 1945», affirme Abdelaziz Bouteflika. «La lutte pour le recouvrement de l'indépendance fut une œuvre d'hommes et de femmes résolument déterminés à arracher la liberté pour le pays». Ce sont là, estime Bouteflika, «les origines profondes du sursaut salvateur du 1er Novembre 1954 par lequel notre peuple a décidé, les armes à la main, de reconquérir sa liberté et son indépendance. La lutte aura été terrible et disproportionnée en moyens. Le sol de l'Algérie aura été irrigué du sang d'un million et demi de martyrs, soit plus du sixième de sa population, les uns tombés héroïquement au champ d'honneur les armes à la main, les autres, hommes, femmes et enfants, enlevés dans les villes et les villages, et assassinés dans les geôles coloniales ou sous la torture», a écrit encore le président de la République. L'horreur coloniale ne s'arrête pas là. Abdelaziz Bouteflika a parlé dans son message «du lourd «tribut versé par notre peuple pour son indépendance qui compte aussi des centaines de milliers de veuves et d'orphelins, des centaines de milliers d'handicapés, et des millions de personnes déracinées de leurs terres et mechtas brûlées, souvent par le napalm» . Le président Abdelaziz Bouteflika a appelé le peuple algérien à ne pas oublier cette douloureuse séquence de l'histoire. «C'est un souvenir qu'il est de notre devoir de le perpétuer dans la mémoire nationale, non pas pour cultiver la haine, mais pour que nul n'oublie le prix que notre peuple a payé afin de vivre libre et indépendant», a-t-il dit.


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