A l'occasion de la Journée mondiale du diabète, le 14 novembre de chaque année, l'association Amel des diabétiques a organisé en collaboration avec l'université Hassiba Benbouali de la wilaya de Chlef, une journée de sensibilisation et d'information sur le diabète en milieu estudiantin. Cette journée qui rentre dans le cadre des activités de l'association avait pour but de prévenir les étudiants et enseignants sur les conséquences de cette maladie métabolique. Selon les organisateurs, le programme concocté a pris en compte les recommandations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) en matière de lutte contre le diabète, axées essentiellement sur la prévention et l'éducation médicale. 1,8 million de diabétiques en Algérie dont 26 000 dans la wilaya de Chlef et 900 diabétiques dans le milieu scolaire, tels sont les chiffres avancés par le Dr Nasri sur cette maladie silencieuse. De son côté, le Dr Sahraoui Tahar a déclaré que «la nouvelle loi donne droit au traitement gratuit à toute personne malade du diabète. C'est le seul pays au Maghreb et peut-être dans les pays sous-développés où on débourse beaucoup d'argent pour traiter ses malades». Pour ce qui est du cas des diabétiques, l'entourage, que ce soient les copains et copines de classe ou de chambre, ainsi que tous ceux qui sont proches de cette frange de la communauté universitaire, se doivent de combattre l'idée de maladie invalidante chez le patient. L'éducation sur le diabète se partage entre le malade et l'entourage. Il ne faut aucunement dissocier l'un de l'autre. On aura donc retenu des interventions des spécialistes que le diabète est un trouble du métabolisme des glucides qui se traduit par une augmentation du taux de sucre dans le sang. Plus précisément, le glucose est la molécule responsable du diabète et que c'est l'aliment qui apporte l'énergie à l'organisme. Le glucose exogène provient de l'alimentation. La glycémie est le taux de sucre dans le sang. Elle dépend de ce que l'on mange et du fonctionnement de notre organisme qui est régulé par l'insuline. Le dérèglement du fonctionnement de l'insuline se traduit par une augmentation du taux de sucre dans le sang appelé hyperglycémie ou diabète. Le diabète le plus fréquent est le diabète de type II, non insulino- dépendant. Les signes de déclaration du diabète peuvent être modérés, voire absents chez certains patients, d'où l'intérêt du dépistage systématique. La direction de la santé de la wilaya a fait savoir que 60 médecins généralistes ont suivi une formation pour assurer les soins médicaux aux diabétiques dans les localités enclavées de la wilaya.