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Les TIC de la CIA ?
Les USA «gazouillent» avec «Twitter» en Iran
Publié dans Le Temps d'Algérie le 22 - 06 - 2009

Facebook n'est qu'un instrument parmi tant d'autres de la CIA. Il lui permet en un clin d'œil d'avoir des informations importantes sur tout ce qui bouge. C'est le big brother par excellence de tous les services secrets qui y puisent à volonté des données.
Malgré la main tendue de Barack Obama aux pays musulmans et son désir affiché de dialogue, l'Amérique secrète, celle des bas-fonds, où rampent la CIA et ses partenaires sionistes assistés de nombreuses officines, poursuit ses basses besognes.
Au profit non pas du peuple américain et de son président, mais d'intérêts aussi glauques que les multinationales, partis, clans, sectes religieuses ou conglomérats où s'entremêlent politique, argent et religion…
Parmi eux, inévitablement : Israël et ses puissants relais sionistes qui se vautrent avec beaucoup de jouissance dans les scabreux méandres de ces bas-fonds d'une obscure politique. L'Iran et le plébiscite électoral fait à Ahmadinejad et le «tollé occidental» qui s'en est suivi et se poursuit encore, est l'exemple type du genre de magouilles où la CIA et son valet le Mossad excellent.
Les nouvelles technologies au secours de la CIA
Il n'y a pas très longtemps, ces services de l'ombre qui font feu de tout bois pour déstabiliser un pays, une région, un gouvernement, voire une personnalité, en fonction d'intérêts toujours inavoués mais réels, utilisaient des tactiques de guerres conventionnelles.
Il était de bon ton, pour ces services, d'acheter et corrompre à coups de dollars des agents qui serviraient ensuite leurs noirs desseins. L'argent à juste titre a toujours été le nerf de la guerre et les services de l'ombre, en l'occurrence la CIA pour ne pas la citer, en a à profusion dans ses caisses noires.
La provenance de ce fabuleux trésor est un secret de polichinelle. Qu'il s'agisse de ventes d'armes, de trocs de renseignements, de marché de cocaïne, d'opium et d'autres drogues dont l'une des sources principales est l'Afghanistan, le Pakistan et l'Irak, le «Pentagone» a des bases assurées… Depuis quelques années, pourtant, les méthodes d'actions subversives de la CIA – pour ne pas citer l'Oncle Sam qui lui regroupe toutes les saloperies américaines underground – se sont réorientées vers des moyens plus sophistiqués et beaucoup moins dangereux, puisqu'on peut intervenir à distance.
La guerre informatique a déjà commencé
Les outils modernes à disposition et à profusion permettent en effet depuis quelques années d'expérimenter de nouvelles armes à distance, grâce particulièrement aux technologies de pointe comme l'électronique, l'informatique et les fameuses TIC (Technologies de l'Information et de la Communication). Entendez par là tout moyen à même de communiquer à distance et donc de pouvoir informer ou donner un signal ou un ordre.
Le terrorisme s'est d'ailleurs fortement inspiré de ces outils disponibles partout, quand il fait sauter à distance ses voitures piégées ou ses kamikazes grâce aux portables ou téléphones cellulaires ! Et à de très longues distances… Le GPS est également un outil très vulgarisé et utilisé dans de très nombreuses actions. Mais l'outil préféré des hommes de l'ombre est assurément internet. Une arme stratégique de premier plan pour qui sait l'utiliser ou, mieux, qui la possède !
Les hackers, revers de la médaille
Nos jeunes amis hackers, ces pirates en herbe qui ont réussi plus d'une fois à violer les données du Pentagone et autres citadelles prétendument inviolables ou secret-défense nous en font la démonstration au quotidien.
C'est le revers de la médaille ! L'internet est une arme très dangereuse car elle est souvent à double tranchant. C'est d'ailleurs pourquoi la
CIA et toutes les officines de la terre paient très cher pour recruter ces jeunes prodiges. Heureusement, la plupart d'entre eux refusent, même pour des sommes fabuleuses, de se faire enrôler et préfèrent «taquiner» le requin.
Comme quoi, l'argent n'est pas toujours suffisant. Mais la CIA a trouvé d'autres méthodes en investissant dans des sociétés de télécommunication. Certains opérateurs téléphoniques et des fournisseurs d'accès internet ont d'ailleurs été officiellement contactés par la
NSA-National Security Agency pour leurs actions. Au contraire des jeunes hackers, beaucoup ont accepté de «collaborer» vu les budgets mirobolants qui leur ont été alloués…
Parallèlement à ces activités sur la toile qui permettent donc de la subversion «intelligente», «anonyme» et «dirigée», voire «sélective», nos spécialistes es-déstabilisation ont investi dans ce qu'il est convenu d'appeler – paradoxalement – désormais des sites de socialisation, comme «Face Book».
Des sites de socialisation pour subversion
Facebook, dont les médias occidentaux nous font croire qu'il est le «bébé» d'un ingénieux gamin de 23 ans, devenu milliardaire et qui «socialise» des millions de membres à travers la planète. Oui, grâce aux 40 millions de dollars que la CIA y a investis !
Facebook n'est qu'un instrument parmi tant d'autres de la CIA. Il lui permet en un clin d'œil d'avoir des informations importantes sur tout ce qui bouge. C'est le big brother par excellence de tous les services secrets qui y puisent à volonté des données.
Mais beaucoup plus efficace que Facebook, les hommes de l'ombre ont créé «Twitter». Je dis créé, car je ne pense pas que ses pseudo inventeurs l'aient fait à titre gracieux. Ils n'en retirent aucun bénéfice et cela suffit à mettre la puce à l'oreille. Les services de Twitter, comme chacun le sait, sont gratuits.
Il suffit de s'inscrire et de recevoir ou d'envoyer des sms à concurrence de 140 caractères et cela à des dizaines et des dizaines de correspondants. Grâce à un robot, les mails sont démultipliés et transmis sur des téléphones portables à travers la planète… Quel bel outil de propagande !
Twitter instrumentalisé par la CIA
C'est ce qui s'est passé singulièrement en Iran après la victoire annoncée d'Ahmadinejad. Cette révolution verte de Moussavi a été créée de toutes pièces par les services secrets américains et ceux d'Israël en utilisant justement Twitter et après avoir «acheté certaines catégories d'iraniens et rallié des «petits bourgeois de Téhéran» à qui il a été distribué des centaines de téléphones sans fil.
L'opération de déstabilisation a été rondement menée – le département d'Etat US est même intervenu pour demander à twitter de rester mobilisé – mais force est d'avouer que l'opération l'a aussi été grâce à la complicité-avidité ? de Rafsandjani et de Moussavi qui, pour des raisons revanchardes ou par intérêt, estiment que leur pays ne doit pas être gouverné par Ahmadinejad, l'homme du peuple.
Toujours est-il que Twitter a été l'instrument clef qui a permis à la CIA et au Mossad, et à certains clans iraniens hostiles au pouvoir actuel, de fomenter ces troubles populaires et de manipuler les populations iraniennes, mais aussi le monde occidental qui crie au loup alors que les gouvernements occidentaux sont complices de cette mascarade.
C'est pourquoi les gazouillis de Twitter ont été étouffés par les hululements lugubres lancés par les oiseaux de mauvais augure qui ont mené, par ondes et sms interposés, une lâche et honteuse action pour déstabiliser l'Iran.
On comprend mieux pourquoi désormais l'ayatollah Khamenei siffle la fin de la récréation…


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