Le Premier ministre libyen Fayez El Sarraj a demandé à l'organisation panafricaine et à la communauté mondiale de prendre des mesures immédiates en vue de lever les sanctions aux exportations d'armes vers la Libye. Selon l'agence de presse iranienne Fars, le chef du gouvernement de concorde nationale et le président du Conseil présidentiel libyen, Fayez El Sarraj, qui s'exprimait lors d'un mini sommet sur la crise libyenne à Brazzaville, vendredi 27 janvier, a noté que son pays était résolu à éradiquer le terrorisme et saluait les efforts de l'armée libyenne pour combattre Daech et d'autres groupes terroristes à Benghazi. Il a, par ailleurs, affirmé que l'action contre le terrorisme nécessitait la mise en place d'une institution militaire forte. Il a appelé les dirigeants militaires libyens à éviter les conflits politiques et à œuvrer pour combattre l'ennemi commun. Un sommet a été organisé à Brazzaville pour la Libye. Les questions relatives à la paix et à la sécurité figurent à l'ordre du jour du sommet des chefs d'état et de gouvernement de l'Union africaine (UA), appelés à trouver les moyens «pertinents et efficaces» permettant de prémunir le continent des menaces à sa stabilité, notamment le terrorisme, l'extrémisme violent et le crime organisé. Les états de l'organisation panafricaine ont discuté des défis pour l'instauration de la paix dans le continent, qui fait également face aux problèmes socio-économiques et de développement. Le continent à longtemps souffert des problèmes liés à l'instabilité politique dans certains pays dont les conséquences se sont fait sentir en particulier dans les régions du sahel, la Corne de l'Afrique. Toutefois, l'insécurité figure en tête des préoccupations de l'organisation, qui ne cesse de presser ses états de s'organiser contre la menace terroriste qui prospère sur la précarité sociale et la lenteur du développement. La Libye est dans le chaos depuis l'ingérence militaire menée par l'OTAN en 2011. Un embargo a été décidé par l'ONU contre ce pays lorsque des milices s'étaient engagées dans une confrontation armée. La Libye connaît un désaccord opposant le gouvernement de concorde nationale au maréchal Khalifa Haftar. Le conflit concerne des champs de pétrole. L'Algérie tente de réconcilier les parties en conflit pour que la Libye puisse connaître la paix et lutter contre les extrémistes de Daech.