La première contestation populaire contre le décret américain interdisant l'accès en Amérique aux musulmans – a eu lieu en Irak. Ils étaient des milliers d'habitants de la province irakienne Bassora à battre le pavé afin de condamner la décision du président américain à l'encontre des ressortissants de pays majoritairement musulmans. Des manifestants ont rendu hommage à la décision des députés du Parlement irakien qui ont réclamé la réciprocité. Les contestataires ont eux aussi appelé le gouvernement irakien à appliquer la réciprocité après cette décision du gouvernement américain. Les protestataires dénonçaient la décision qualifiée d'injuste envers les musulmans. Le Premier ministre irakien, Haïder El Abadi a critiqué, mardi, la décision du président américain, Donald Trump, qui a suspendu l'entrée des citoyens de sept pays musulmans, dont l'Irak, sur le territoire américain. «Cette décision sanctionne ceux qui combattent le terrorisme», a-t-il déploré, avant de souligner que «les victimes ont été stigmatisées par cet ordre du nouveau président américain». C'est la première contestation populaire depuis la signature par le nouveau président américain du décret interdisant l'accès en Amérique aux musulmans. Pour le président irakien, Fouad Massoum, le décret anti-migrant de Donald Trump est un «choc» pour l'Irak, rappelant que le pays lutte contre Daesh, et subit les exactions du groupe djihadiste. «Le décret anti-immigration du président américain Donald Trump est un «choc» pour l'Irak, qui figure dans la liste des pays concernés par les restrictions», a affirmé, mercredi, le président irakien Fouad Massoum. Plusieurs responsables irakiens ont fait part de leur désaccord avec la récente décision de l'administration Trump, qui a interdit pendant trois mois l'entrée aux états-Unis des ressortissants irakiens, iraniens, libyens, somaliens, soudanais et yéménites, les Syriens étant eux interdits d'entrée jusqu'à nouvel ordre. Certains pays arabes ont refusé de dénoncer l'interdiction d'accès en Amérique faite aux musulmans.
