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enquête sur l'attaque chimique de Khan Cheikhoun: L'énigmatique refus de Washington
Publié dans Le Temps d'Algérie le 23 - 04 - 2017

Washington n'a pas hésité à mener des frappes aériennes contre une base militaire de la Syrie, prétextant la prétendue utilisation par Damas d'armes chimiques dans une attaque à Khan Cheikoun, mais refuse une enquête indépendante pour en connaître les auteurs réels.

L'armée américaine accuse la Syrie d'être l'auteur de l'attaque aux armes chimiques à Khan Cheikhoun, et mené des frappes aériennes contre une base militaire, tuant des soldats et des civils, dont des enfants. Londres, Washington et Paris ont présenté un projet de résolution à l'ONU pour juger Damas et initier une ingérence militaire.
Damas est accusée sans aucune preuve, et les américains refusent d'écouter Poutine et El Assad qui clament l'innocence de Damas. Washington a même refusé la proposition russe d'une enquête parlementaire pour déterminer les auteurs de l'attaque aux armes chimiques.
Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a déploré lors d'une conversation avec son homologue américain, Rex Tillerson, l'absence de coopération du côté américain pour l'identification des auteurs d'une attaque présumée chimique à Khan Cheikhoun en Syrie le 4 avril.
Les américains se sont dits opposés à une proposition russo-iranienne permettant d'enquêter sur l'incident.
L'initiative russo-iranienne propose l'envoi en Syrie d'inspecteurs pour vérifier les informations sur le recours au gaz sarin à Khan Cheikhoun, dans la province syrienne d'Idlib, note une télévision iranienne.
À la suite des pressions exercées par Washington, l'Organisation mondiale pour l'interdiction des armes chimiques s'est opposée à la proposition irano-russe d'enquêter sur l'attaque.
L'attaque chimique présumée qui a frappé la ville de Khan Cheikhoun, à Idlib, en grande partie occupée par les terroristes, a été rapportée par les médias liés aux «opposants» syriens et aux terroristes. Ces derniers ont accusé le gouvernement de Damas et son armée d'être derrière l'attaque, ce que Damas a catégoriquement démenti. L'incident a bien fourni l'occasion au président américain de réagir «en représailles» en lançant 59 missiles sur une base aérienne de Syrie.
L'attaque chimique de Khan Cheikhoun a fait 80 tués et des dizaines de blessés. Le gouvernement de Damas, l'Iran et la Russie ont demandé l'ouverture d'une enquête indépendante pour en identifier les auteurs.
Le refus de Washington est incompréhensible, et laisse penser, pour l'opinion publique mondiale, que les américains cherchaient un prétexte pour frapper Damas.
La Russie a précisé que la frappe contre l'armée de Syrie est une aide apportée aux criminels de Daech et du Front El Nosra. Le scénario rappelle l'invasion de l'Irak par l'armée de Washington.
Les groupes terroristes Daech et le Front El Nosra, ainsi que la Turquie, Washington, la France, l'Angleterre et l'Arabie saoudite agissent de concert en Syrie, a dénoncé vendredi à l'agence de presse russe Sputnik le Président Bachar El Assad.
Bachar El Assad a rappelé qu'en mars, les terroristes avaient attaqué la ville de Hama, au centre de la Syrie, au moment où l'armée gouvernementale progressait à l'est d'Alep et était sur le point d'atteindre Raqqa, le fief de Daech. Cette attaque terroriste destinée à protéger Daech près de Hama, non loin de Palmyre libérée, ainsi que près de Raqqa, a ralenti l'offensive syrienne. Une partie des troupes gouvernementales a dû se rendre à Hama pour repousser l'attaque.
Damas accuse également Israël d'aider les criminels de Daech. La preuve, note Damas, est qu'Israël mène des frappes contre l'armée de Damas quand celle-ci est en mission contre les criminels de Daech.


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