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arabie saoudite: Les dessous de la visite de Trump
Publié dans Le Temps d'Algérie le 06 - 06 - 2017

Les premiers effets «géostratégiques» de la visite le 21 mai dernier du président américain Donald Trump en Arabie saoudite commencent à tomber. Ses dessous remontent à la surface.

Son plan de faire payer les Arabes pour leur sécurité est en marche. Suivant ses «conseils», l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et le Bahreïn du Conseil de coopération du Golfe (CCG), mais aussi l'Egypte et le Yémen ont annoncé hier la rupture de leurs relations diplomatiques avec le Qatar, qu'ils accusent, en effet, de déstabiliser la région et de soutenir des «groupes terroristes», dont Al-Qaïda et Daech. «Le Qatar accueille divers groupes terroristes pour déstabiliser la région, comme la confrérie des Frères musulmans, Daech et Al-Qaïda», a accusé Riyad, suivi entre autres par l'Egypte d'Al Sissi, un anti-frères musulmans qui a aussi des intérêts à prendre au Golfe. Le président américain s'est certes entretenu à Riyad avec l'émir du Qatar, surtout sur d'éventuels contrats de vente d'armement, mais pas de la façon avec laquelle il a traité avec l'Arabie saoudite qu'il a, à dessein, placée en tête de file des pays de la région en matière de lutte contre le terrorisme. Donald Trump, qui a sans nul doute, non sans calculs, fustigé l'Iran, ennemi juré des Saoudiens, accusé d'attiser «les feux du conflit confessionnel et du terrorisme», mais qu'il faut combattre sans «la puissance américaine», a d'autres objectifs autrement plus économiques. L'Amérique, défenseur acharné d'Israël, est au Proche-Orient pour prendre de l'argent en contrepartie d'une protection. Le discours de Trump mais surtout ses «éloges» ont eu un bon écho à Riyad qui n'a donc pas hésité à actionner ses relais pour mettre au ban le Qatar. Ce petit pays gazier avait déjà été boudé en 2014 par Abou Dhabi, Riyad et Manama qui avaient retiré leurs ambassadeurs pendant huit mois de Doha, en signe de protestation contre les critiques d'Al-Jazeera, la chaîne satellite du Qatar, à l'encontre d'Abdel Fattah Al-Sissi. Le Qatar qui croyait avoir le soutien des américains qui disposent de toute une armée de milliers de soldats dans ce petit territoire, se retrouve dans de «beaux draps», d'autant que, selon le Washington Post, l'administration Trump voit en l'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis les «deux piliers de son approche sur la région». Même s'il a dénoncé des mesures «injustifiées» et «sans fondement», visant à «placer le pays sous tutelle», le Qatar va devoir changer de stratégie. Se rapprocher encore une fois de Etats-Unis est le moyen le plus sûr d'apaiser un tant soit peu la tension, les USA ayant plusieurs cordes à leur arc en termes de persuasion. Ce que pourra faire le Qatar dans l'immédiat, pense l'universitaire Amar Mosbah, est de mettre la main à la poche et de débourser plus que n'a fait l'Arabie saoudite (près de 400 milliards de dollars) aux Américanos mais aussi aux Britanniques et autres occidentaux, pour soi-disant développer la coopération avec ces pays. La visite du président américain au Moyen-Orient aura été au final le déclencheur principal des vieilles rivalités entre les monarchies du Golfe. Trump ne s'est pas trompé. Les Arabes se sont entendus… pour ne jamais s'entendre.


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