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L'ultimatum fixé par l'Arabie saoudite à Doha a expiré hier: Le conflit diplomatique du Golfe perdure
Publié dans Le Temps d'Algérie le 03 - 07 - 2017

L'ultimatum adressé au Qatar par l'Arabie saoudite, l'Egypte, les Emirats arabes unis et le Bahreïn est arrivé à expiration hier et aucun dénouement n'a été enregistré.

Doha a même jugé samedi que les treize demandes formulées par ces pays pour mettre fin à l'isolement économique et diplomatique à son encontre «empiètent» sur sa souveraineté. La crise diplomatique opposant le Qatar à l'Arabie saoudite, l'Egypte, les Emirats arabes unis et le Bahreïn perdure et aucune perspective de dénouement n'est perceptible. L'ultimatum fixé à Doha par ces pays pour l'acceptation de leurs conditions a expiré hier. Les tentatives du Koweït de réconcilier les belligérants n'ont, jusqu'à hier, pas été couronnées de succès. La liste des conditions exprimées par ces pays à l'encontre de Doha «est faite pour être rejetée», a noté le ministre des Affaires étrangères du Qatar, Mohammed ben Abderrahmane Al-Thani, lors d'une conférence de presse à Rome. L'Arabie saoudite, Bahreïn, l'Egypte et les Emirats arabes unis accusent le Qatar de soutenir le terrorisme et de se rapprocher de l'Iran chiite, grand rival régional du royaume saoudien. Le Qatar, qui a le soutien de la Turquie, rejette fermement ces allégations. Parmi ces conditions, figurent notamment la fermeture de la chaîne Al-Jazeera, d'une base militaire turque au Qatar et de l'ambassade de l'Iran. «Tout le monde est conscient que ces demandes sont destinées à empiéter sur la souveraineté de l'Etat du Qatar», a ajouté le chef de la diplomatie de l'émirat après avoir rencontré son homologue italien, Angelino Alfano. Il a assuré que son gouvernement était disposé à «con-tribuer à toute initiative destinée à restaurer le dialogue». L'ONU a noté que la fermeture d'Al Jazeera est inacceptable, désavouant l'Arabie saoudite. Le Koweït a entrepris une tentative de réconciliation pour désamorcer la crise, tout comme les Américains qui tentent de jouer les bons offices. Le 27 juin, Washington avait ainsi mis en garde sur le fait que le pays aurait du mal à satisfaire certaines requêtes et demandé à Riyad de réduire sa liste aux demandes «raisonnables et recevables». La Russie a appelé au dialogue.
Doha : Enquêter sur le soutien de l'Arabie saoudite au terrorisme
Le Qatar qui n'est pas prêt à accepter les conditions exprimées par l'Arabie saoudite, l'Egypte, les Emirats arabes unis et le Bahreïn pour la levée de l'embargo, pose ses conditions pour la reprise de la coopération diplomatique avec ces pays. L'ambassadeur qatari en Australie, Nasser al-Khalifa, a fait part des conditions de son pays pour une sortie de crise diplomatique avec les pays voisins arabes du golfe Persique. Le diplomate qatari a noté que Doha était prêt à accepter une enquête sur ses activités contre le terrorisme, mais à condition que cela concerne également l'Arabie Saoudite et les Emirats arabes unis. «Doha est ouvert à l'idée de permettre à un pays indépendant d'enquêter sur les accusations de soutien financier au terrorisme» proférées par les Etats arabes contre le Qatar, «mais à condition qu'une telle enquête soit menée sur les activités de l'Arabie saoudite et d'autres pays riverains du golfe Persique au sujet du terrorisme», a insisté ce diplomate qatari en poste en Australie. Dans une interview au quotidien britannique Times, Nasser al-Khalifa a noté que Doha était prêt à répondre aux inquiétudes «légitimes» de ses voisins au sujet de cette menace commune qu'est le terrorisme. Il a, par ailleurs, souligné que son pays ne céderait pas aux pressions. L'Arabie saoudite est accusée par de nombreux pays de soutenir le terrorisme. La monarchie pétrolière dirige une coalition arabe menant une guerre contre le peuple du Yémen, perpétrant des crimes de guerre, d'après des organisations non gouvernementales, dont Human Rights Watch. D'après l'ONU, des milliers de civils, dont des femmes et des enfants, ont été tués dans des frappes aériennes menées par l'Arabie saoudite contre le Yémen.
Le blocus du Qatar «conforme aux normes de l'OMC»
Le blocus entrepris par les pays arabes du Golfe contre le Qatar est en totale conformité avec les normes de l'Organisation mondiale du commerce, annonce une agence émiratie. Les Emirats arabes unis, l'Arabie saoudite, le Bahreïn et l'Egypte ont informé l'Organisation mondiale du commerce, OMC, que le blocus imposé au Qatar ne violait pas ses règles, annonce l'agence émiratie WAM. Les quatre pays ont déclaré que la rupture des relations avec le Qatar «était basée sur leur droit souverain», ne violait pas le droit international et avait été décidée pour défendre leur sécurité nationale. Dans leur déclaration conjointe, les pays ont souligné que leur décision avait été prise en conformité avec les règles de l'OMC permettant à ses pays membres d'agir contre un Etat qui représente une menace pour leur sécurité et leur stabilité. Dans ce cas, les pays membres sont en droit de prendre des mesures visant à défendre leurs intérêts nationaux, note l'agence. L'ultimatum adressé au Qatar par l'Arabie saoudite et ses alliés arabes a expiré hier dimanche 2 juillet sans qu'aucune possibilité de sortie de crise ne soit en vue.
Doha a même jugé samedi que les treize demandes formulées par ces pays pour mettre fin à l'isolement économique et diplomatique à son encontre «empiètent» sur sa souveraineté. Vendredi 23 juin, l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Bahreïn et l'Egypte ont transmis au Qatar, avec lequel ils ont rompu leurs relations diplomatiques et économiques le 5 juin, une liste de 13 requêtes présentées comme autant de conditions à une sortie de crise. Ils demandent notamment au Qatar de fermer la chaîne de télévision Al Jazeera et de réduire les relations de l'émirat avec l'Iran. Les quatre Etats réclament en outre que le Qatar rompe tout lien avec les Frères musulmans, Daech, Al-Qaïda, le Hezbollah et le Front Fatah al-Cham (ex-Front al-Nosra) et exigent la fermeture de la base militaire turque au Qatar, ainsi que l'extradition de toutes les personnes considérées comme «terroristes».


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