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Affaire de la parturiente et son bébé morts à Djelfa: Le ministère se constitue partie civile
Publié dans Le Temps d'Algérie le 30 - 07 - 2017

Le drame du décès d'une femme de 22 ans et de son bébé, jeudi passé, suite au refus de prise en charge au niveau de trois hôpitaux de la wilaya de Djelfa (Ain-Oussera, Hassi-Bahbah et chef-lieu) a suscité, enfin, la réaction du ministère de la Santé.

Ce dernier, tout en se constituant partie civile, promet des sanctions sévères contre tous les coupables de négligence. «Toute personne ayant fait preuve de négligence et de laisser-aller dans cette affaire sera sévèrement sanctionnée à la lumière du rapport définitif que remettra la commission d'enquête, et ce, parallèlement à l'action en justice en cours», a indiqué le ministère dans un communiqué rendu public hier.
Selon la même source, «après la survenue des faits, le ministre de la Santé, Mokhtar Hasbellaoui, a dépêché sur place une commission d'enquête constituée de trois inspecteurs et d'un professeur en gynécologie-obstétrique chargés de faire la lumière sur tous les aspects administratifs, organisationnels et médicaux de cette affaire». Il a également annoncé que le ministère va se constituer partie civile dans cette affaire objet d'une plainte de la part de la famille de la défunte.
En attendant l'achèvement des enquêtes médicale et pénale, la direction de la santé de la wilaya de Djelfa a pris des mesures d'urgence en suspendant le personnel médical responsable au niveau des trois hôpitaux.
De son côté, le wali de Djelfa a indiqué à la presse qu'il faut «prendre des mesures fermes conformément à la loi pour ce genre d'incidents, d'autant qu'il s'agit là de vies humaines», ajoutant que «les responsables de cette négligence doivent assumer leurs responsabilités».
La direction de la santé de la wilaya a pour sa part ouvert une enquête.
D'autres mesures d'urgence, à savoir la suspension du personnel médical responsable au niveau des trois hôpitaux (Aïn Oussara, Hassi Bahbah et Djelfa) ont été prises, en attendant l'achèvement des enquêtes médicale et pénale.
Il s'agit d'une «négligence»
Contacté hier, le Dr M. Sif, gynécologue au CHU de Beni messous, nous a affirmé que «le cas échéant, on parle de négligence ayant entraîné la mort et de non-assistance à personne en danger. Cela ne relève plus du domaine des sanctions disciplinaires, mais du pénal».
Elle ajoute : «heureusement que ce n'est pas le cas dans tous les hôpitaux». Cette même spécialiste déclare que les sages-femmes ne doivent pas être incriminées. Il s'agissait d'un accouchement «dystocique (c'est-à-dire laborieux, avec absence de contactions) qu'elles n'ont pas le droit de prendre en charge. Elle s'explique : «Seul le gynécologue est habilité à faire ce genre d'accouchement. Les sages- femmes ne peuvent prendre en charge que les accouchements normaux».
De son côté, Mme Feriel S., sage-femme à l'EPH de Aïn Taya, précise que l'affaire de la mort de la femme et de son bébé à Djelfa est due au non-respect de la garde par un gynécologue : «Je ne comprends pas pourquoi le gynécologue en congé n'a pas été remplacé. Il fallait trouver un bouc émissaire, qui ne sont autres que de simples sages-femmes. Le mal est très profond ; la situation actuelle dans nos hôpitaux nécessite une thérapie de choc, pour faire face aux besoins des patients». Ce qui s'est passé à Djelfa n'est pas un simple accident de parcours, qui peut arriver dans n'importe quel hôpital du pays. Selon elle, il s'agit d'une négligence tout court, due au manque de matériel médical, de médecins gynécologues, et surtout de conscience professionnelle.


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