Le Stade Rennais vit un début de saison compliqué, avec seulement deux points pris en quatre journées. Avant de se rendre à Marseille ce dimanche soir (21h00), Christian Gourcuff s'est présenté en conférence de presse vendredi. Un sujet a longuement été évoqué : les rumeurs nées dans certains médias ces derniers jours, au sujet d'un ultimatum de trois journées fixé à l'entraîneur rennais pour redresser la barre. Gourcuff a fait savoir à l'occasion que les rumeurs et la manipulation l'avaient déjà poussé à quitter la sélection algérienne. «Tout ce que je peux lire, alors je ne lis pas tout heureusement, mais ça vous ramène à votre boulot et à ce qu'est le monde de la presse. Quand une personne qui twitte est capable de déstabiliser comme ça, c'est le monde de la presse qui est malade. Il y a eu une rumeur concernant un éventuel remplacement, et quand je sais comment c'est créé par un pseudo agent qui est capable de faire ce phénomène d'entraînement... C'est un cas d'école, et je suis très tranquille pour le dire. Les choses qui font mal, j'ai connu ça dans une situation antérieure et c'est aussi pour ça que j'ai quitté l'Algérie à un moment donné, c'est quand ça impacte votre travail, c'est-à-dire que les mensonges et les manipulations impactent votre travail. Le reste, ce n'est pas un problème. J'ai 62 ans ; je vais prendre ma retraite ; ce n'est pas le souci, mais quand le vice et la bêtise sont conjugués, ça fait un cocktail détonnant. Après, je ne suis pas idiot : à un moment donné, il faut gagner des matches et prendre des points», a-t-il indiqué en conférence de presse. Gourcuff avait, rappelle-t-on, dirigé la sélection algérienne pendant deux ans, d'avril 2014 à juillet 2016.