Le volley-ball algérien continue sa descente aux enfers. Il n'arrive plus à se ressaisir comme cela était prévu. Au contraire, il semble se perdre entre la formation et la réalisation de résultats immédiats. Comme à travers les autres pratiques sportives, et lors du championnat d'Afrique dames, nos filles viennent de se classer à la sixième place après avoir été éliminées puis récupérées en raison d'un nombre insuffisant en compétition africaine, une place loin d'être honorable. Cela dit, à Béjaïa nos filles avaient fait chou blanc, elles viennent de corroborer leur mauvaise santé au Cameroun, alors que lors d'un passé pas très lointain, nos dames se qualifiaient aisément au Mondial. Pour ainsi dire, nos filles sont passées à côté de leur sujet dans une compétition qui s'est achevée ce samedi à Yaoundé au Cameroun. Opposées aux Tunisiennes en match de classement pour la cinquième place de ce championnat d'Afrique des nations, l'EN s'est encore une fois inclinée logiquement sur le score de (1 set à 3). Deux victoires face au Nigéria et contre le Botswana, deux formations loin d'être des foudres de guerre en termes de balle haute, alors qu'elles avaient terminé la phase de poules avec un bilan deux défaites face à l'Egypte (3-0) et le Cameroun. Comment arrivera-t-on donc, à relever la tête, lorsqu'on perd contre une équipe égyptienne que nos filles avaient l'habitude de malmener sur un terrain ? S'agissant de la sélection algérienne (messieurs) en stage en Bulgarie depuis le 05 du mois courant, elle a passé le cap du tournoi qualificatif de la Zone une, de Tunis (20 au 23 septembre), pour espérer disputer la phase finale du prochain championnat d'Afrique programmé en Egypte, laquelle, permettra aux trois premiers d'être présents au Mondial-2018. Réda Bouzid, DTN FAVB : «Le nouveau système de la CAVB est meilleur» Pour le premier responsable technique, Réda Bouzid, «cette année, la Confédération africaine de volley-ball (CAVB) a mis en place un nouveau système de qualification à la phase finale du championnat d'Afrique des nations-2017, à travers l'organisation de tournois de qualification zonaux, afin de garantir la participation d'un maximum de pays et rehausser le niveau». Il y a lieu de savoir que le tournoi de Tunis a regroupé l'Algérie, le Maroc et la Libye pour un seul ticket à la phase finale du championnat d'Afrique d'Egypte, prévue du 20 au 30 octobre prochain, alors que la Tunisie était déjà qualifiée d'office grâce à son classement international, de même que l'Egypte (pays hôte et tenant du titre) et le Cameroun. «Nous pensons que c'est mieux ainsi, car ce système permet de réunir les meilleures sélections en phase finale du championnat d'Afrique et de facto, élever le niveau technique de la compétition, mais il y a aussi l'enjeu des trois places qualificatives au prochain Mondial de la catégorie, prévu du 10 au 30 septembre 2018 en Italie et Bulgarie, qui a été décidé par l'instance internationale, sur proposition de la CAVB», selon le technicien. En somme, le développement et la formation n'est guère une partie de plaisir, la Fédération en question, et en collaboration avec l'Ecole supérieure en sciences et technologie du sport de Dely-Ibrahim (INFS/STS), a informé l'ensemble des personnes désirant s'inscrire aux stages de formation de courte durée,3e degré national à temps partiel dans la spécialité de volley-ball et que les inscriptions se font au niveau de la FAVB dont les conditions et les modalités d'inscription sont citées ci-dessous. Rajouter à cela, une assemblée générale extraordinaire de la Fédération algérienne de volley-ball se tiendra jeudi prochain à 14h00, à l'hôtel Menasria d'Aïn Benian (Alger). Cela, juste pour débattre du devenir de cette discipline qui semble perdre de son aura. Parmi les points les plus importants, figure le système de compétition des championnats seniors hommes et dames pour les saisons s'étalant de 2017 à 2020, lorsqu'on sait que c'est la cheville ouvrière pour développer le volley-ball. Une louable initiative de la part de la structure fédérale et une manière aussi de revoir comment s'effectue le principe de sélection des athlètes ou des entraîneurs. En tout état de cause, et en ces temps de vaches maigres en matière de résultats techniques, toutes les fédérations devront suivre le même tracé que celui de la FAVB, et ce sera la meilleure façon de se relancer.
