La coordination des comités de villages de Bouzeguène, réunie le 26 octobre dernier au village Tazerouts, a «accueilli avec un immense soulagement le retour sain et sauf de Farid Allane disparu depuis le 2 octobre», et son retour «a déclenché un grand sentiment de réjouissance au sein de la population», a précisé un communiqué de la coordination, qui ajoute que «le retour d'Allane Farid chez les siens ne met pas fin à la mobilisation de la coordination des comités de villages de Bouzeguène». C'est ainsi que celle-ci précisera que «la population de Bouzeguène reste sans nouvelles de la disparition de deux de ses compatriotes depuis plusieurs mois», à savoir Amiar Djouhra dite Djouhra Ath Youcef âgée de 90 ans qui n'a plus donné signe de vie depuis le 11 décembre 2016, ainsi qu'Idjri Ouidir disparu depuis le 31 août dernier. Outre ces disparitions, la coordination précisera que deux jeunes, en l'occurrence Bouda Saïd et Djaouzi Arezki respectivement des villages de Wizgan et Ibekarène qui «ont été assassinés depuis des mois, dans des circonstances troublantes», ont vu leurs crimes pas toujours élucidés. C'est ainsi que la coordination des comités de villages de Bouzeguène dont les cachets au nombre de 23 villages sont apposés sur ledit communiqué, ont décidé l'organisation d'un sit-in aujourd'hui, dimanche 5 novembre de 10 heures à midi, devant le tribunal d'Azazga. Objectif ? «Réclamer la sécurité dans la région de Bouzeguène en proie au banditisme, aux rapts, aux disparitions et à la drogue, et appeler l'Etat à assumer pleinement ses missions et ses responsabilités dans la protection des biens et des personnes». Par ailleurs, et toujours selon le communiqué, une grève générale sera observée le même jour, c'est-à-dire aujourd'hui en guise d'action d'accompagnement par tous les commerçants et transporteurs de Bouzeguène. A travers son communiqué la coordination des comités de villages de Bouzeguène n'a pas manqué d'appeler les commerçants d'Azazga à se solidariser avec leur mouvement. Khaled Haddag
