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«La crise financière est derrière nous»
Publié dans Le Temps d'Algérie le 19 - 11 - 2017

Le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia, a tenu lors d'un meeting animé, hier, dans la ville de Tizi Ouzou, à rassurer les citoyens quant à la situation financière du pays en déclarant que «grâce aux dispositions prises récemment par le gouvernement, la crise financière est désormais derrière nous».
Tout en reconnaissant les difficultés rencontrées par l'Etat devant l'ampleur de la crise financière qui avait secoué le pays depuis la chute des prix du pétrole en 2014, qui avait engendré selon lui la baisse des revenus de l'ordre de 50% et l'épuisement du Fonds de régulation des recettes (FRR) le mois de février dernier, Ahmed Ouyahia, qui s'exprimait tout au long de son discours devant une salle archicomble, en langue kabyle, a tenu toutefois à rassurer les citoyens en affirmant que «grâce à la clairvoyance du président de la République Abdelaziz Bouteflika, notre pays a réussi à dépasser une crise financière aiguë à travers l'instauration du financement non conventionnel». Pour Ouyahia, cette méthode qui consiste à emprunter de l'argent auprès de la banque centrale d'Algérie ne doit pas pour autant constituer une fin en soi, car selon lui, «nous devrons opérer des réformes profondes dans notre économie afin d'éviter ce genre de crise et surtout pouvoir payer ces dettes dans les 20 ou 30 années prochaines». À ce propos, Ahmed Ouyahia, qui a révélé que la prochaine loi de finances verra l'augmentation du budget alloué aux communes de 35 à 100 milliards de dinars, et surtout le dégel de nombreux projets, notamment ceux du secteur de l'éducation, a tenu à rappeler que la politique des subventions, consacrée jusque-là par les pouvoirs publics, doit être revue à l'avenir. «C'est un droit pour le citoyen à faibles revenus de bénéficier de l'aide de l'Etat, mais ce n'est pas normal que quelqu'un qui touche des milliards et même des millions continue encore à acheter une baguette de pain ou un sachet de lait au même prix qu'un citoyen à faible ressources», lance Ouyahia, qui n'a pas laissé l'occasion se passer sans revenir encore une fois sur les fameux 1000 milliards de dollars. «Beaucoup ne cessent de s'interroger où sont passés ces 1000 milliards et moi je leur réponds que les citoyens d'Ain El Hammam ou de Larbaâ Nath Irtahen qui ont bénéficié du gaz de ville savent où est cet argent, tout comme le savent aussi les citoyens des villages raccordées au réseau d'eau potable à travers le territoire national». Ouyahia, qui a refusé toute idée d'un consensus ou d'un dialogue avec les partis de l'opposition sur des questions d'ordre politique en affirmant que «le RND est contre le dialogue pour le siège car le peuple est souverain dans ses choix à travers le scrutin», se dit toutefois favorable à un dialogue entre le pouvoir et l'opposition sur les questions d'ordre social et économique.
«La décentralisation pour la gestion des localités»
Réitérant à chaque fois que son parti est contre «le populisme», Ahmed Ouyahia, qui dit refuser «le monopole du patriotisme», n'a pas été tendre envers certains partis de l'opposition, notamment le PT de Louisa Hanoune, qu'il a cité nommément. «Un parti d'extrême gauche est d'accord avec le FMI sur le dos de l'Algérie», accuse Ouyahia en référence à la position du PT par rapport à la politique de la planche à billets décidée par le gouvernement pour éviter selon lui le recours à l'endettement extérieur. «L'endettement interne n'est pas une création algérienne. Beaucoup de pays à travers le monde ont eu recours à ce procédé, à l'image de l'Angleterre et du Japon. Même la Banque centrale européenne (BCE) a recours à cette méthode en imprimant chaque mois 80 milliards d'euros», explique-t-il. L'autre point soulevé par Ouyahia est celui de la nécessité de préserver la stabilité et la paix, surtout que selon lui, le danger externe guette toujours l'Algérie, et ce, depuis ce qu'il qualifie «d'ouragan arabe», en référence au chaos qui a touché plusieurs pays arabes. «Souvenez-vous de l'histoire des émeutes que l'on avait qualifiées à tort de soulèvement contre la hausse des prix de l'huile et du sucre. Ces émeutes n'ont rien à voir avec ces deux produits, mais c'était un scénario bien établi afin de déstabiliser notre pays», affirme Ouyahia, non sans accuser nommément le Qatar d'être à l'origine du chaos qui a touché de nombreux pays arabes, notamment la Libye et la Syrie. «Ce n'est pas moi qui le dis mais c'est leur ancien premier ministre. On l'a entendu tous affirmer que le Qatar à créé la chaîne Al Magharibia pour déstabiliser notre pays, tout comme il avait avoué avoir réservé 130 milliards de dollars pour détruire la Libye et la Syrie», ajoute Ouyahia. En dévoilant le programme de son parti, Ouyahia a encore une fois plaidé pour la politique de décentralisation. «Avec la décentralisation, vous ne serez plus obligés de descendre de vos communes jusqu'au chef-lieu de wilaya pour un service qui peut être résolu localement. Le wali représente le gouvernement, et les directeurs de l'exécutif représentent leurs secteurs respectifs. Donc avec le concours des élus à l'APW, toutes les questions d'ordre local peuvent être réglées sans recourir aux services centraux de l'Etat», affirme le patron du RND.
Ali Chebli


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