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A-t-on oublié le maître ?
Publié dans Le Temps d'Algérie le 21 - 11 - 2017


39e anniversaire de la disparition d'El Anka
Alors qu'on est à la veille de la commémoration du 39e anniversaire de la disparition du pionnier de la chanson chaâbie, El Hadj M'hammed El Anka, à notre connaissance, aucun organisme culturel n'a programmé une activité à cette occasion.
Les institutions culturelles telles que l'ONCI, Arts et culture et le Palais de la culture n'auraient rien programmé pour commémorer le 39e anniversaire du décès, le 23 novembre 1978, du plus grand maître de la chanson chaâbie. Si c'est un oubli, c'est grave. Si c'est voulu, c'est plus grave encore. A-t-on oublié que Hadj M'hammed El Anka est considéré comme le créateur du chaâbi actuel dérivé du moghrabi puisqu'il y a apporté sa propre touche et y a introduit plusieurs instruments, notamment le banjo et le piano ? Il est à rappeler que le défunt maître n' a laissé que 4 ou 5 enregistrements à la télévision. Cette marginalisation le poursuit-elle même après sa mort ? Y a-t-il des gens au ministère de la Culture ou au niveau des institutions artistiques qui veulent tuer ce style populaire ? Des questions sont à poser. Il est à rappeler que le chaâbi, bien qu'il soit importé du Maroc, a été algérianisé par les chanteurs algériens, notamment par El Anka, et a comme base la musique arabo-andalouse. Il est à rappeler que la musique telle quelle soit est un patrimoine mondial qu'on doit conserver et qu'un artiste de la trempe d'El Anka doit être respecté de son vivant mais aussi après sa mort. Ce grand chanteur a consacré sa vie à cet art en étant un élève assidu auprès de ses maîtres, notamment Cheikh Khiwdji qui est à la fois le demi-frère de Hadj M'rizek et du grand comédien Rouiched et Cheikh Mustapha Nador. Il a également consacré sa vie à mettre à jour ce style et à le transmettre à plusieurs générations de chanteurs. El Anka doit être respecté pour avoir été le maître, directement ou indirectement, de pratiquement tous les chanteurs de chaâbi.
Où sont ses élèves ?
On se demande, par ailleurs, ce qu'est devenu l'assocaition El Ankaouia. Vu qu'elle n'a pas activé depuis fort longtemps, on devrait croire qu'elle a été dissoute.
On se demande aussi si les élèves d'El Anka tels que Kamel Ferdjellah, Mehdi Tamache, Hsissen Saâdi et le propre fils du maître El Hadi El Anka ont pensé à créer une surprise de dernière minute.
On se demande également ce que sont devenus ses plus brillants élèves comme le virtuose banjoniste Naguib, qui avait abandonné la musique à une certaine période ainsi que le chanteur Kamel Boufroum.
Hadj M'hammed El Anka a formé plusieurs générations de jeunes chanteurs et musiciens. Si les institutions qui activent sous la direction du ministère de la Culture oublient de commémorer un tel anniversaire, les élèves et les fans du maître peuvent organiser une grande manifestation. Parmi les chefs d'entreprises, il y a des hommes qui aiment écouter El Anka et le chaâbi et seraient prêts à sponsoriser de tels événements.


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