Tout comme le virus Ebola et le VIH, le paludisme aurait une origine simienne, révèle une étude scientifique américaine rendue publique mardi 4 août. Nathan D. Wolfe, professeur d'épidémiologie à l'université de Californie (Los Angeles) et codirecteur de l'étude, a déclaré que cette découverte «rend d'autant plus cruciale la lutte contre les transmissions pathologiques de l'animal à l'homme, non seulement pour sauver des vies aujourd'hui, mais aussi pour la santé des générations futures». Le paludisme, également appelé malaria, tue entre un et deux millions de personnes par an, selon l'OMS, dont une majorité d'enfants. Elle est causée par un parasite, le Plasmodium falciparum, transmis d'homme à homme par l'intermédiaire des moustiques.