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Londres, c'est un peu comme La Haye ?
DéCRYPTAGES
Publié dans Le Temps d'Algérie le 15 - 12 - 2009

On la savait tenace mais l'eurodéputée française Rachida Dati a craqué devant un micro laissé ouvert. Elle n'en peut plus de ce parlement de Strasbourg où, à ses yeux, il ne se passe rien.
Des votes et encore des votes, l'ancienne garde des Sceaux a fini par en avoir sa claque. Lui manquera toujours le chic parisien, le 7e arrondissement et sa belle Terrasse. Cependant, elle doit s'estimer heureuse d'être dans ce qu'elle considérerait comme un «bagne», le temps n'en finit pas de se gâter pour les femmes en politique.
Le cas Royal aurait pu être un exemple édifiant, la manière dont elle a été rabrouée par le Modem de François Bayrou en prévision des prochaines régionales n'a pas été des plus galantes. Mais c'est d'une autre femme dont il s'agit.
De Tzipi Livni, ancienne ministre israélienne des Affaires étrangères et actuelle leader de l'opposition pour ceux qui ne se rappellent pas de la dame de fer de Tel-Aviv.
Que ses partisans se rassurent, elle n'est pas adepte des soirées mondaines et ne claque pas tout son fric chez les prestigieux boutiquiers de l'avenue Montaigne, à Paris.
Ce qui lui est reproché par la justice britannique, qui a émis un mandat d'arrêt contre sa personne, c'est sa participation à des crimes de guerre lors de l'invasion de la bande de Ghaza.
Trop c'est trop, le «cynisme» des Britanniques doit absolument cesser, vocifère le gouvernement de Netanyahu même si Livni avait refusé d'en faire partie.
A moins d'ouvrir une succursale outre-manche, Londres n'est pas La Haye. L'Etat hébreu, qui continue de traquer les criminels nazis, sait de quoi il parle. Le Royaume-Uni est sommé de fournir des explications et d'annuler le mandat d'arrêt délivré contre la présidente de Kadima.
Depuis la publication du rapport Goldstone et après son blocage au Conseil des droits de l'homme de l'Onu par veto US, le gouvernement de Londres a dû apprendre comment faire fonctionner une déchiqueteuse de papier. Puisque les antécédents n'ont pas manqué à ce jour.
Ehud Barak qui a brandi son immunité ministérielle pour pouvoir rentrer à Tel-Aviv sans être inquiété. Avant lui, le général Doron Almog qui a dû quitter précipitamment la Grande-Bretagne après avoir été informé de son éventuelle arrestation par la police de sa Majesté.
Cette peur au ventre, Tzipi Livni n'aura pas à la supporter, son voyage à Londres a été annulé. Certainement par pure prémonition.
Cela ne veut pas dire que tout va rentrer dans l'ordre pour autant, il y a de ces morceaux qu'on ne recolle pas avec la bave des criminels de guerre. Après le grabuge avec Stockholm, la chamaille avec Londres ? Le gouvernement de Netanyahu a prévenu Downing Street, la Grande-Bretagne n'aura plus son mot à dire dans l'interminable recherche de la paix au Proche-Orient.
Ah bon, parce que le Quartette existe toujours et Tony Blair, qui ne regrette ni la chute ni la pendaison de feu Saddam, peut se targuer d'être son envoyé spécial ? Ses membres continueraient à travailler en toute discrétion, la communication publique ne lui a pas réussi.
Elle n'a fait que prouver son incapacité à faire respecter les résolutions des Nations-Unies, sans contrainte aucune pour l'Etat hébreu. La faute à la fidélité démesurée de son allié américain qui, par la voix du président Obama, a demandé à ce que les résolutions de l'Onu soient appliquées au Liban.
Le «prix Nobel de la guerre», surnom décerné par les Bolivariens en conclave, passera-t-il un coup de fil à Gordon Brown pour lui demander d'être meilleur gentleman à l'égard de Mme Livni ? Courage Rachida, le «bagne» de Strasbourg c'est mieux qu'une inculpation-mirage par la cour de justice de Londres.


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