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Où sont les associations et les comités de quartier ?
Violence urbaine
Publié dans Le Temps d'Algérie le 19 - 12 - 2009

C'est ce qu'ont déploré les citoyens et les services de sécurité suite aux affrontements entre bandes rivales des quartiers Diar El Kef et Climat de France dans la nuit de jeudi à vendredi qui se sont soldés par plusieurs blessés parmi les jeunes et la détérioration de véhicules.
«Les membres d'associations et de comités de quartier ont brillé par leur absence», devaient déplorer des citoyens, de même que les services de sécurité.
Selon une source qui a requis l'anonymat, les services de police auraient procédé à l'interpellation d'une dizaine de jeunes qui auraient été présentés au procureur de la République sous le grief d'atteinte à l'ordre public et attroupement illégal. Ces affrontements qui auraient duré près de deux heures, selon les informations recueillies ça et là, se sont soldés par la détérioration de véhicules et l'évacuation de quelques jeunes blessés à l'arme blanche.
Selon des témoignages, «les jeunes de Diar El Kef ont procédé à une descente punitive pour venger un des leurs, agressé par les jeunes de Climat de France».
Faut-il rappeler que ces rixes ne sont pas les premières du genre puisque les services de sécurité ont dû intervenir, il y a quelques mois (la nuit du 13 au 14 octobre dernier a connu une bagarre généralisée entre les jeunes de ces mêmes quartiers pour un motif similaire et qui a poussé les services de sécurité à imposer un couvre-feu drastique, pour apaiser les esprits échauffés des deux bandes rivales appelées, depuis, «les frères ennemis».
«En réalité, ces querelles de quartier sont commanditées par des personnes qui ont pour objectif d'instaurer un climat de terreur dans leur quartier afin de s'assurer le silence des voisins qui, par peur de représailles, s'abstiennent de communiquer des informations ou de dénoncer les auteurs et, par conséquent, s'assurent l'impunité», confie une source judiciaire
qui déplore l'absence d'implication des citoyens et plus particulièrement des nombreuses associations et comités de quartier qui clivent au sein de ces quartiers populaires (BEO, Diar El Kef et autres endroits où se sont cumulées des constructions illicites donnant lieu à des bidonvilles).
Il faut souligner que c'est lors de ce genre d'événements dramatiques pouvant conduire à de véritables guerres de gangs, que ces associations devraient intervenir et sensibiliser les citoyens afin qu'ils recouvrent leurs devoirs de citoyenneté. Sans quoi, le concept de police de proximité n'aurait aucun sens.
Au su de ces événements qui risquent de prendre des proportions autrement plus graves, il convient de dire que sans l'implication des citoyens, les services de sécurité ne seraient pas aptes à imposer un épilogue à ces querelles de quartier, lesquelles peuvent éclater à tout moment.
Il sied également de dire que ces situations cafouilleuses, parfois commanditées par des gangs (dealers ou autres malfaiteurs) peuvent être mises à profits par ces derniers en s'adonnant à des agressions, braquages ou vols à main armée ou à l'aide de chiens.
«Il faut voir pour croire», lance un témoin oculaire qui ajoute sur un ton apeuré : «Les jeunes étaient, des deux côtés, armés de sabres, de hachettes et autres objets contendants et la violence dont ils ont fait montre a conduit à des dégradations de diverse natures.»
L'omerta ou le rôle des associations et des comités de quartier
Connaître les raisons à l'origine de ces batailles rangées relève de l'impossible tant «l'omerta ou harf el mim (la lettre m) est de rigueur au sein des quartiers de Climat de France, la Baseta, le bidonville dit Sonatro ou autres groupe Taïne» mais la plupart des témoins affirment que
«ces rixes d'une rare violence obéissant à la loi du talion ne finiront jamais si les citoyens demeurent passifs et n'apportent pas leurs contributions aux services de sécurité pour leur permettre d'apporter la médication nécessaire et arrêter les véritables auteurs».
D'autres témoins sont intrigués par l'attitude passive des policiers en indiquant que «ces derniers ne sont intervenus qu'après que la bagarre ait atteint son paroxysme».
De leur côté et sous le sceau de l'anonymat, des policiers en civil ont déploré le manque voire l'absence de communication de la part des citoyens et l'absence des responsables d'associations et des comités de quartier censé, «apporter une réelle contribution en sensibilisant les riverains à plus d'implication et afin d'instaurer un climat de sécurité profitable aux citoyens».
Le premier responsable de l'institution de police avait, lors de la célébration des festivités de la journée de la police arabe, appelé les citoyens à «plus d'implication afin d'assurer la sécurité des populations».
Le message était clair et les premiers destinataires sont, somme toute, les associations et les comités de quartier sans lesquels les efforts des services de sécurité seraient vains. Une contribution sans laquelles les foyers de tension demeureraient latents.


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