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Le mouvement de grève s'étend à toutes les entreprises publiques
Zone industrielle de Rouiba
Publié dans Le Temps d'Algérie le 10 - 01 - 2010

Une semaine après le déclenchement du mouvement de grève par les travailleurs, la zone industrielle de Rouiba continue de connaître une ébullition sans précédent.
Initié dans un premier temps par les travailleurs de la SNVI, ce mouvement n'a pas tardé à se propager pour toucher toutes les entreprises publiques du secteur industriel implantées dans cette zone. Ce mouvement s'est même étalé pour atteindre les entreprises de la zone industrielle de Réghaïa. Ainsi, des centaines de travailleurs boudent les unités de production de plus d'une dizaine d'entreprises publiques spécialisées dans divers domaines : hydraulique, transport, travaux publics, chimie, immobilier, équipement...
Ils ne décolèrent pas et comptent poursuivre leur mouvement jusqu'à satisfaction de leur revendication. Arrivé au niveau de cette zone, rien ne prête à l'existence d'une quelconque activité. Les travailleurs sortent dans la rue pour exprimer leur ras le bol et déception quant aux résultats de la dernière tripartite.
Ils se regroupent sur les routes. Chacun devant la direction de son entreprise pour dénoncer des décisions qu'ils ont jugées injustes à leur égard. Pis encore, ces travailleurs ont vivement critiqué l'attitude des pouvoirs publics qui ne prêtent aucune intention à la situation précaire de ces travailleurs.
Aucune réaction des officiels
«Nous avons rejoint ce mouvement de grève mercredi. C'est un geste par lequel nous soutenons les travailleurs de la SNVI qui ont entamé cette grève dimanche. Au bout de trois jours, aucune réaction officielle n'a été constatée, ce qui démontre le mépris des pouvoirs publics envers les travailleurs.
Nous avons donc décidé d'aller dans la protestation pour revendiquer nos droits», nous a expliqué un groupe de travailleurs de l'entreprise Mobsco. Les travailleurs estiment que les décisions de la tripartite n'arrangent que ceux qui l'ont tenue. Ils revendiquent une augmentation des salaires car la hausse du Snmg ne profite pas pour eux. «Les travailleurs n'ont jamais été concernés par les trois dernières revalorisations du SNMG.
Leurs salaires n'ont pas bougé depuis plusieurs années alors que les prix des produits alimentaires, fruits et légumes n'ont pas cessé de flamber», ont-ils précisé. «Cette hausse n'arrange que les hauts cadres de l'Etat dont les salaires sont calculés en fonction du SNMG», ont-ils poursuivi.
Les travailleurs ont fortement dénoncé les situations de déséquilibre et d'injustice qu'ils constatent dans la gestion de ces unités. «Les cadres de ces entreprises sont des retraités qui décrochent des postes de responsabilité en tant que cadres temporaires avec des salaires conséquents alors que les travailleurs fournissent des efforts énormes, travaillent dans la précarité et restent sous-payés», ont-ils dénoncé.
La moyenne des salaires de ces travailleurs et de l'ordre de 18 000 DA. «Comment pourriez-vous faire face à la cherté de la vie sachant que ce salaire nourrit des familles de plusieurs membres», ont-ils regretté.
Toujours dans ce contexte, les travailleurs demandent l'abrogation de l'article 87 bis qui définit le salaire de base en incluant toutes les primes, en plus du Snmg. Ils exigent le maintien de la retraite anticipée, qui devrait être supprimée très prochainement. «Ce ne sont pas les travailleurs qui ont épuisé les caisses de la retraite. Leurs salaires sont maigres comme leurs pensions de retraite d'ailleurs.
Nous ne comprenons pas pourquoi les pouvoirs publics veulent allonger la durée du travail en contrepartie de salaires dérisoires et de conditions qui ne sont pas toujours à la hauteur. Laissons les travailleurs décider de leur carrière», se sont révoltés les travailleurs de Cammo, spécialisée dans le mobilier et le métallique.
La centrale syndicale pointée du doigt
Les travailleurs ont critiqué la centrale syndicale et son secrétaire général qui n'a pas, selon eux, consulté la base avant de discuter l'ordre du jour de la tripartite.
«Il ne représente que l'organisation mais jamais les travailleurs. S'il ne peut pas assumer ses responsabilité et défendre les travailleurs, il n'a qu'à démissionner. En tout cas, il n'est plus, pour nous, le représentant des travailleurs», ont-ils ajouté. Ce mouvement a totalement échappé aux sections syndicales des entreprises.
«Ce sont les travailleurs qui ont décidé de ce mouvement et ils comptent le poursuivre jusqu'à aboutissement de leurs revendications. La zone industrielle de Rouiba a connu, au début de cette semaine, un renforcement impressionnant du dispositif sécuritaire.
Des brigades antiémeute de la sûreté et de la gendarmerie ont été mobilisées et dispersées sur tout le territoire de cette zone. Le nombre d'éléments présents est assez remarquable. Il a triplé depuis le début de ce mouvement.


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