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Pas à la fête, Aïd
Chéraga
Publié dans Le Temps d'Algérie le 21 - 05 - 2010

Le comble pour une avocate qui s'appelle Aïd, c'est la journée où elle était venue défendre Hanifa, inculpée de coups et blessures volontaires à l'encontre d'une voisine, elle-même montrée du doigt par l'inculpée, c'était la veille d'une fête, l'Aïd !
Alors il ne restait plus à l'avocate qu'à bien défendre sa cliente pour mieux fêter l'événement du lendemain, un vendredi. Le 442 du code pénal avait été lu, relu, tourné, retourné par la juge, pas forcément répressive car ayant une idée sur le voisinage, ses avantages et ses inconvénients. La représentante du ministère public n'a pas voulu jeter de l'huile sur le feu entre la victime et cette voisine qui se trouvait être la tante maternelle de l'inculpée.
Les sept jours d'incapacité, l'allégation de la victime qui a parlé d'usage d'arme blanche ont fait que maître Nassima Aïd, l'avocate de Hanifa H., vingt-six ans, inculpée de coups et blessures volontaires à l'encontre de sa tante maternelle, Zoubida C. venue à la barre demander la tête de l'inculpée. Cette nièce qui a osé lever la main sur elle en la poussant violemment sur le sol. Or, selon l'inculpée, elle ne l'avait pas poussée.
- «J'ai voulu l'empêcher de me frapper. Elle était si motivée pour me griffer que son élan a fait qu'en l'évitant, elle a trébuché», avait dit Hanifa H. qui a entendu et vu tata Zoubida raconter une autre version, plus violente.
- «Elle m'a balancé un manche à balai sur le visage. Certes, le manche m'a effleuré la face, mais cela m'a tout de même fait mal.»
C'est dans l'esprit de cette version de la victime que le parquet avait poursuivi Hanifa sur la base de l'article 442 du code pénal, qui dispose en trois alinéas que «sont punis d'un emprisonnement de dix (10) jours à deux (2) mois au plus et d'une amende de huit mille à seize mille :
1) Les individus et leurs complices qui causent des blessures ou portent des coups, commettent toute autre violence ou voie de fait dont il ne résulte pas une maladie ou une incapacité totale de travail excédant quinze jours, à la condition qu'il n'y ait pas eu préméditation, guet-apens ou port d'armes...».
Et c'est autour de cet alinéa que Mama, la procureure, demandera deux ans ferme, car le parquet a retenu l'usage de l'arme blanche. Yasmina Mezaâche, la présidente, avait bien pris acte de toutes les déclarations, sentant quelque part que cet incident ne devait pas avoir lieu entre la nièce et la tante.
Plaidant avec beaucoup d'émotion, maître Aïd allait toucher toute l'assistance en déclarant que lorsque la «tata» avait été priée d'effectuer ses demandes, elle s'était tue, la voix muette et les mots ne pouvaient pas sortir d'une gorge pleine certes de colère mais point de rancune. «Vous avez si bien été attentive que votre décision ne peut qu'être un lieu de retrouvailles,
car vous êtes ligoté par les faits certes mais aussi par tout ce qui s'est dit à l'audience, et ce qui s'est dit à l'audience était dans le sens de l'apaisement», a articulé l'avocate, qui a pris acte de la mise en examen du dossier.


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