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Les spécialistes s'inquiètent
Plusieurs espèces sont menacées d'extinction au Parc national du Djurdjura
Publié dans Le Temps d'Algérie le 26 - 07 - 2010

Véritable temple de la biodiversité, aussi bien sur le plan floristique de faunistique, le Parc national du Djurdjura (PND) vit sous la constante menace de voir certaines espèces s'éteindre si rien n'est fait dans le sens de la sauvegarde de ces espèces ou de leur repeuplement.
En matière de faune, il existe au PND 29 espèces de mammifères dont une espèce probable : le serval (Felis serval), une rarissime : le lynx caracal (Caracal algerius), une espèce rare : hyène rayée (Hyena hyena) et une assez rare : le chat sauvage (Felis sylvestris).
Si ces espèces sont vulnérables et risquent et de disparaître, au moins quatre autres espèces qui existaient autrefois au parc sont aujourd'hui éteintes.
Ces quatre espèces disparues sont l'ours brun (Ursus arctos) dont la datation au carbone 14 des ossements trouvés dans la grotte de l'ours dans le massif de l'Akouker remonte à l'époque vandale (429-533) et aux Byzantins (534-647), le mouflon à manchettes (Ammotragus Larvia) qui a disparu depuis très longtemps, le lion (Felis Leo) et la panthère (Pardus Leo).
Au Djurdjura, le mammifère le plus emblématique est sans doute le singe magot qui demeure le seul primate de l'Afrique du Nord.
Selon des études, quoique relativement anciennes, il y a plus de 1400 individus à travers tout le territoire du parc.
Connaissant le phénomène des intrusions de singes bien au-delà de leur territoire habituel, une nouvelle problématique s'est posée :
est-ce que les populations de singes ont augmenté au point où le territoire du parc ne peut plus répondre à leurs besoins, ou bien est-ce que les changements climatiques (sécheresse prolongée) ont influé négativement sur les ressources naturelles du parc ?
Une autre espèce de mammifères connaît ces derniers temps un intérêt particulier.
Ce sont les chauves-souris qui sont de petits mammifères mais jouant un grand rôle dans la régulation des populations de rongeurs et d'insectes.
Douze espèces de chiroptères sont recensées et identifiées avec exactitude par
B. Allegrini de l'université de Lille (France) en 2006. La publication n'est pas encore faite. Signalons que la barbastelle d'Europe a été découverte pour la première fois en Algérie par Benjamin Allegrini le 11 mai 2006.
Parallèlement aux mammifères, la faune du Djurdjura est riche surtout en avifaune. 121 espèces d'oiseaux ont été recensées au Parc national du Djurdjura dont 67 espèces sédentaires, 52 espèces migratrices, 2 espèces probables (cincle plongeur et merle à plastron), 1 espèce accidentelle : faucon de barbarie, 5 espèces sont rarissimes (gypaète barbu, vautour moine, tchagra à tête noire, bec croisé des sapins, coucou geai).
La dernière espèce découverte au parc est le gobe mouche noir à collier vers les années 1990. Cela montre bien que des chances de découvrir de nouvelles espèces ne sont pas à écarter.
Les effectifs de rapaces en nette régression
Il y a lieu de signaler que les rapaces connaissent une réduction de leur effectif. D'ailleurs, le large déclin des populations de rapaces a motivé de nombreuses tentatives de reconstitution des effectifs, soit par la gestion des populations, soit par celle des habitats et des ressources trophiques.
Les différents programmes concernant la conservation des oiseaux de proie ont connu des difficultés liées à la grandeur des domaines vitaux qu'il faut conserver, les sites de nidification assez spécifiques qu'il faut aménager et recréer mais surtout aux différents conflits qui opposent les activités agricoles et certaines attitudes négatives vis-à-vis des rapaces aux concepts de protection de la nature en général et celle des rapaces en particulier.
Selon les spécialistes, on s'accorde à retenir trois principaux facteurs responsables du déclin des rapaces : la réduction et la dégradation de leurs habitats, les persécutions humaines par chasse ou braconnage, l'intoxication par les pesticides et autres substances chimiques.
Face aux conséquences de ces facteurs, des stratégies permettant de déterminer les effectifs nicheurs ou l'arrêt du déclin peuvent être élaborées en tenant compte de l'espèce, de l'environnement général et des moyens disponibles.
On peut retenir la gestion des paysages accompagnée de la conservation des territoires de rapaces, la conservation intégrale des sites de nidification, l'apport supplémentaire de nourritures, l'amélioration de la législation accompagnée de programmes d'éducation et de sensibilisation et enfin la lutte pour la réduction de l'utilisation des produits chimiques dans l'agriculture.
On trouve également une grande variété de reptiles. En effet, 17 espèces de reptiles sont recensées au Djurdjura. On peut citer, entre autres, la tortue terrestre et la tortue grecque, le lézard vert, le lézard des murailles, la salamandre terrestre, la vipère aspic, la couleuvre de Montpellier, la couleuvre à capuchon.
Quant aux batraciens, seulement cinq espèces sont représentées, il s'agit du crapaud commun, crapaud de Maurétanie, grenouille verte, la rainette verte et la grenouille discoglosse peint.
Enfin, d'autres espèces faunistiques ont été également recensées au Parc national du Djurdjura, il s'agit des mollusques et des myriapodes.


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