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Le saut dans l'inconnu
Tizi Ouzou
Publié dans Le Temps d'Algérie le 01 - 08 - 2010

Comme chaque année, l'arrivée du Ramadhan est synonyme d'un immense désarroi pour de larges franges de la société qui subissent les extraordinaires retombées des spectaculaires augmentations que connaissent les prix des produits de large consommation, en particulier les fruits, les légumes et les viandes.
Le changement des habitudes alimentaires est inéluctablement lié aux dépenses. Les bourses, notamment les moins nanties, déjà soumises à de rudes épreuves, entre autres les dépenses faramineuses générées par les nouvelles «tendances» des fêtes et des célébrations, s'apprêtent à être saignées à blanc si ce n'est déjà fait par les vacances scolaires et la période des fêtes.
On ne sait plus où donner de la tête. Il suffit d'aborder le sujet pour mesurer l'ampleur de l'angoisse qui s'installe. «En plus du Ramadhan et de la fête de l'Aïd, la rentrée scolaire constitue une angoisse pour moi qui a quatre enfants scolarisés à différents niveaux», dira Saïd, fonctionnaire. Le même sentiment est partagé par différentes personnes issues de toutes les couches sociales. Ces deux échéances sont synonymes de grandes dépenses pas faciles à assurer en ces temps où les prix de tous les produits, qu'ils soient alimentaires, vestimentaires ou autres, prennent une courbe exponentielle.
Les prix des produits alimentaires de base ont pris une nette envolée. Ceci a contraint déjà certains à prendre des dispositions en faisant, à l'avance, des emplettes, craignant une augmentation substantielle des prix, ce qui était déjà le cas. Pour éviter la cherté, les frigos sont déjà remplis de produits frais avant que les prix ne s'enflamment davantage.
Les dépenses peuvent aller jusqu'à 1500 DA/jour
La récurrente question qui revient à la veille du début de chaque Ramadhan est celle de savoir combien dépensent, approximativement, les ménages par jour et pendant cette période. En considérant qu'une famille moyenne en Kabylie, la famille élargie comme on l'appelle étant toujours la plus répandue, est composée de six à huit membres.
Même s'il est extrêmement difficile d'établir le montant, même approximatif, de ce que dépense un famille de six membres, tout porte à croire que, eu égard aux chamboulements que connaissent les habitudes alimentaires durant ce mois, les dépenses peuvent aller jusqu'à 1500 DA/jour, voire plus. Cette estimation se dégage des réponses de toutes les personnes questionnées.
En effet, pour garnir convenablement la table d'une famille de six personnes, à titre d'exemple, il est nécessaire de mettre dans sa sauce une livre de viande ou un poulet, des bourek, deux sachets de lait, du pain, des brioches, un dessert, des légumes, des sucreries… ce qui dépasse de loin 1500 DA par jour. Si l'on considère qu'un père de famille touche un salaire de 25 000 DA, il est inéluctable à ce qu'il soit endetté à la fin du Ramadhan.
Ceci dit, pour passer le mois sacré convenablement, la famille «modèle» citée plus haut doit dépenser environ 80 000 DA en nourriture. «Je touche 30 000 DA et nous sommes quatre. Je ne vous cache pas que je n'accepterai jamais de m'endetter pour ces histoires. Si on ne mange pas toujours de viande on ne risque pas de mourir à la fin du Ramadhan», constate Hamid. «Je connais des gens qui s'endettent pour ça. Croyez-vous que c'est une solution ? Non. C'est un engrenage !», ajoute-t-il avec dépit.
Si ces suppositions peuvent être valables pour les citadins, le Ramadhan est en revanche plus facile à vivre pour ceux habitant les villages. Là, les habitudes ne sont pas très bousculées. Les villageois arrivent quand même à réduire la facture. Nombreux sont ceux qui cultivent des jardins potagers. Quoi qu'il en soit, ce qui retient le plus l'attention pour le mois de Ramadhan de cette année, c'est la chaleur où l'on redoute des catastrophes.


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