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Comment aborder le deuil avec un enfant
Psycho
Publié dans Le Temps d'Algérie le 29 - 09 - 2010

Son grand-père vient de mourir, un de ses camarades de classe a eu un accident, son animal familier a rejoint le paradis des animaux. Comment annoncer à son enfant la disparition d'un être cher ? Et comment gérer sa douleur ?
La question de la mort pour un enfant survient en général au moment où il y est confronté par la perte d'un proche : avant cela, la question est abstraite et il est inutile de l'aborder avec lui. Mais quand un proche s'en va, il est essentiel de mettre des mots sur son absence.
Peut-on la lui cacher pour le protéger ?
La réponse des psys est ferme : non. Quel que soit l'âge de votre enfant, il faut toujours mettre des mots sur les situations, surtout quand elles bouleversent la famille et l'entourage.
«Papa et maman sont tristes parce qu'on ne verra plus tante X.» Votre enfant va sans doute vous poser des questions qui vous permettront de l'aiguiller vers quelques réponses dont il a besoin : «Où va-t-on quand on meurt ? Est-ce que je vais mourir aussi ? Et vous aussi vous allez mourir ?»...
A travers votre chagrin, à travers vos émotions, à travers ce que vous lui dites, votre enfant accédera à sa propre représentation de la mort.
Plus les mots sont vrais, plus il pourra trouver des repères justes. Beaucoup de parents essaient soit de couper court aux questions sur la mort, soit de répondre le plus poétiquement possible. Mais l'enfant ne peut comprendre ce qui lui est dit et il ressent la différence entre ce qui lui est expliqué (ou tenu sous silence) avec ce qu'il comprend de la situation.
S'il est laissé seul avec ses questions, soit il se sentira bien abandonné car il ne pourra pas trouver de réponse satisfaisante, soit il sentira bien que poser des questions ne sert à rien.
Comment expliquer la mort comme une perte définitive ?
C'est souvent à partir de l'âge de 6 ans seulement que l'enfant est en mesure de comprendre le concept de vide et de disparition pour toujours. Et c'est à 10 ans seulement qu'il pourra avoir la capacité de comprendre la mort comme la fin de la vie pour tout être humain, avec la fin des fonctions du corps.
La seule façon de protéger un enfant face à la mort d'un être cher est de penser à passer du temps avec lui pour être bien sûr qu'il a intégré le deuil à sa façon. Quel que soit son chagrin personnel. Parfois un enfant, parce qu'il a été en colère ou n'a pas suffisamment «aimé» la personne, peut culpabiliser et penser qu'il a déclenché la mort. Certains enfants peuvent éprouver une angoisse sourde pendant de longs mois. D'autres peuvent perdre leur concentration à l'école.
Faut-il que l'enfant assiste à la cérémonie d'enterrement ?
La réponse est très difficile à donner dans l'absolu. Une cérémonie d'enterrement permet de dire au revoir aux personnes décédées. Mais si votre enfant oppose un refus catégorique, il n'y a aucune raison de le forcer à venir non plus.
Faut-il préparer un enfant à la disparition d'un malade ?
Là encore, la question est très personnelle. Le plus juste est de faire au plus près de ce que vous ressentez vous : expliquez à votre enfant pourquoi vous avez de la peine mais ne l'accablez pas avec une foule de détails sur la maladie et ce qu'elle représente. Car le plus terrible pour un enfant est de comprendre, non pas qu'un jour lui aussi va mourir, mais que la vie puisse s'arrêter et se vider de joie pour ceux qui aiment la personne décédée.


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