Oran, considérée comme la capitale de l'ouest, se distingue par une indigence culturelle qui étonne tant cette ville recèle d'innombrables figures de proue du théâtre, du cinéma et des arts plastiques. Aussi chaque fois qu'un espace est réservé à l'art, c'est un évènement qui ne peut passer inaperçu. En cette fin d'année, la création de l'association «IN-ART» dont Shahrazed Graia une plasticienne autodidacte passionnée d'art en est la présidente, vise à booster le paysage culturel avec l'ouverture d'une galerie d'art intitulée Sollilesse hall. Cette galerie d'art situé dans le quartier de Choupot est un espace chaleureux et convivial, un réceptacle d'œuvres d'art qui témoigne de la diversité et de la richesse de l'art pictural à Oran. C'est un collectif de plasticiens talentueux ingénieux qui met à la disposition des artistes ce lieu afin de faire connaître leurs œuvres (771860274 / Cet e-mail est protégé contre les robots collecteurs de mails, votre navigateur doit accepter le Javascript pour le voir ). Pour l'entame, Rédha Makhloufi et Zine el Abidine Hamou, deux artistes, présentent leurs toiles. Figuratif et mosaïque sont à l'honneur de cette exposition de ce tandem. L'un s'exprime dans le style figuratif avec une chromatique de couleurs chatoyantes qui ravissent l'œil du profane comme du professionnel. Les aquarelles de Zine El Abidine sont exquises. Les marines sont ses thèmes de prédilection. La mer prend des coloris divers dans la nuance du bleu et ses vues de sa ville natale Ghazaouet plaident pour un passionné des paysages. Sa préoccupation majeure réside dans le fait de sauvegarder le patrimoine architectural et historique d'une cité. D'où son credo, la restauration des maisons et bâtisses anciennes. Vice-président de l'association In Art, cet artiste qui a vécu à Paris a appris à aimer l'antique et le traditionnel. Ses tableaux traduisent ce souci constant de la valorisation du patrimoine architectural et naturel. Makhloufi Réda, ingénieur en travaux publics, semble rivé au terroir. Comme par atavisme, (père et grand-père artistes passionnés), il reprend les formes et tons dans lequel il a baigné durant son enfance. Gamin, en fin observateur il a vu son père manipuler des matériaux divers. Aussi sa tendance va à l'arabesque et à la mosaïque qui prend toute leur signification. Pluridisciplinaire, ses divers travaux se font avec les techniques et supports différents notamment peinture sur verre, peinture sur bois, céramique et mosaïque. Cette exposition de ce duo talentueux mérite le détour