Réunie hier à Alger, l'Association des présidents de clubs professionnels, que préside Mahfoud Kerbadj, ne brandit plus la menace de boycotter le championnat de Ligue 1 pour protester contre les lenteurs administratives qui freinent l'avancement du projet de professionnalisme en Algérie. Ladite association nouvellement créée semble avoir été satisfaite par les dernières mesures qui ont été prises par le ministre de la Jeunesse et des Sports, Hachemi Djiar, pour faciliter de manière concrète le passage des clubs vers le professionnalisme. «Nous jugeons positives les dernières dispositions décidées par le ministre de la Jeunesse et des Sports, Hachemi Djiar, qui a manifesté une réelle volonté quant à aider les clubs à réussir leur passage vers le professionnalisme, notamment en allégeant les procédures d'octroi du crédit de 10 milliards de centimes aux clubs professionnels après des réunions de travail avec les responsables des banques publiques», nous dira le président du CRB, qui se réjouit également de la décision prise par les pouvoirs publics de revoir à la hausse la superficie des assiettes de terrain pour la réalisation des centres de formation, qui sera désormais fixée à pas moins de trois hectares, au lieu des deux ha prévus initialement. «Dans certaines wilayas, la mesure commence même à être mise en application, ce qui est déjà un acquis pour les clubs, en attendant des avancées plus considérables», note-il. Par ailleurs, l'autre bonne nouvelle pour les clubs de la Ligue 1 et la Ligue 2 réside dans l'entrée en application de la convention signée en janvier dernier par l'ensemble des clubs avec la compagnie aérienne Air Algérie qui accorde une réduction de 50% lors du transport des équipes à l'intérieur du pays comme à l'étranger dans le cadre des compétitions internationales. «Grosso modo, le ministre de la Jeunesse et des Sports a répondu positivement aux doléances des clubs. C'est un pas vraiment important pour le passage de l'amateurisme vers le professionnalisme en attendant d'autres grandes avancées à l'avenir», conclut-il.
