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Kadhafi : «Les rebelles n'ont plus d'espoir»
Alors que ses forces continuent de progresser sur les deux fronts
Publié dans Le Temps d'Algérie le 15 - 03 - 2011

Les rebelles «n'ont plus d'espoir ; désormais, c'est une cause perdue pour eux», a assuré le colonel Mouammar Kadhafi dans un entretien au quotidien italien «Il Giornale».
Selon lui, ils n'ont plus que deux possibilités : se rendre ou fuir. Et question de fuite, les jours se suivent et se ressemblent pour les anti-Kadhafi. Au 29e jour de la révolte, les villes tenues par les opposants au régime libyen tombent les unes après les autres.
Après les reconquêtes de Ras Lanouf et de Brega, les chars de l'armée libyenne sont entrés lundi à Zouara, située à quelques dizaines de kilomètres seulement de la frontière tunisienne. Hier, plus aucun doute possible. Les forces du colonel Mouammar Kadhafi ont bel et bien repris la ville de Zouara, située à l'ouest de Tripoli et dernier fief de l'opposition dans cette région.
Cette victoire renforce la mainmise des fidèles de Kadhafi entre la capitale libyenne et la frontière tunisienne. Alors que les troupes célébraient leur victoire, les rebelles ont toutefois promis de se regrouper et de relancer un assaut pour reprendre la ville.
Mission impossible. Désorganisés, beaucoup moins bien équipés et le moral à plat, les opposants ont fort à faire pour protéger d'autres villes qui ne tarderont pas à tomber aux mains des hommes de Kadhafi.
Cela a été encore le cas hier. L'opposition libyenne s'est dépêchée, sans grande conviction, d'ériger des fortifications autour de la ville d'Adjedabia, dans l'est du pays, afin de se protéger d'un éventuel assaut des forces pro-Kadhafi. Mais rien ne semble résister à la puissance de feu des kadhafistes.
L'armée de l'air libyenne a mené au moins quatre raids aériens hier matin contre cette ville de l'est de la Libye qui est considérée comme le dernier verrou avant la ville de Benghazi, le plus grand bastion de l'opposition. Aux dernières nouvelles, elle est en passe de tomber.
«Nous voulons une zone d'exclusion aérienne, nous voulons des frappes tactiques contre les chars et les roquettes utilisées contre nous, nous voulons une frappe contre la base de Kadhafi». Simple et clair, ce message est celui de Moustafa Gheriani, porte-parole du Conseil national de transition (CNT) libyen. Mais il faut croire qu'entre la rapidité des forces loyales à Kadhafi et les lenteurs diplomatiques, il n'y a pas photo.
C'est incontestable, le Guide de son clan gagne des points. Au point de se payer le luxe d'adresser des missives à la Russie, à la Chine et à l'Inde pour qu'ils viennent exploiter le pétrole libyen, Occidentaux et Arabes sont désormais indésirables sur le sol de la Jamahiriya.
«Si nous avions utilisé la force militaire la semaine dernière (...), peut-être que le renversement en la défaveur de l'opposition ne se serait pas passé.
Mais c'est du passé», a regretté le patron du Quai d'Orsay avant d'avouer qu'il n'a pas réussi à convaincre ses collègues du G8 durant les deux jours de sommet centré sur la crise libyenne. Le chef de la diplomatie française est convaincu dur comme fer que la communauté a raté l'occasion de donner un coup d'arrêt à la répression meurtrière en Libye.
Dès lors, faut-il commencer à parler de cause perdue pour l'opposition ? Surtout que le Conseil de sécurité de l'Onu, qui s'est réuni à huis clos à New York, demeure divisé sur la question de l'établissement d'une zone d'exclusion en Libye. C'est un secret pour personne, l'actuel statu quo diplomatique tourne à l'avantage des kadhafistes qui continuent de foncer droit sur Benghazi.
Un consensus international est-il encore envisageable avant la prochaine réunion du Conseil de sécurité qu'Alain Juppé prévoit pour la fin de la semaine en cours ?
D'ici là, la communauté internationale doit s'assurer que l'ensemble des pays arabes et africains vont jouer le jeu et «imperméabiliser» les frontières de la Libye du fait qu'une intervention militaire, perçue comme une invasion, drainerait un flux de combattants djihadistes anti-Occident ou des nationalistes pro-Kadhafi, aptes à renouveler le scénario post-guerre éclair en Irak. Ce n'est pas un hasard si le président Sarkozy a prévu une tripartite arabo-afro-occidentale dans quelques semaines.


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