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Damas promet de mater la «rébellion armée», la police disperse par la force un sit-in à Homs
Washington nie son intention de miner le gouvernement syrien
Publié dans Le Temps d'Algérie le 19 - 04 - 2011

Les forces de sécurité ont dispersé hier matin par la force un sit-in de milliers de personnes organisé à Homs, dans le centre du pays, pour réclamer la chute du régime,ont indiqué des militants des droits de l'homme.
«Au moins quatre personnes» ont été tuées dans l'assaut, rapporte un militant des droits de l'homme. Une autre évoque «des tirs nourris», contre les manifestants.
Ces informations n'ont pas pu être confirmées par des témoins sur place, les communications téléphoniques semblant être coupées. Lundi soir, un militant des droits de l'homme avait annoncé le début d'un sit-in sur la place de l'Horloge.
Selon lui, «plus de 20 000 personnes» y participaient. Les manifestants, qui ont érigé des tentes et apporté de la nourriture, ont promis de rester «jusqu'à la chute du régime». Ils ont d'ailleurs rebaptisé l'endroit «place Tahrir», en référence au symbole de la révolution égyptienne.
Selon un témoin, la police a d'abord utilisé des haut-parleurs pour ordonner aux manifestants installés sur la place Saâ Jadida (place de la Nouvelle horloge) d'évacuer les lieux.
Peu après, les forces de sécurité sont intervenues, faisant d'abord usage de gaz lacrymogènes avant de tirer à balles réelles sur les manifestants, qui avaient apporté des matelas, de l'eau et de la nourriture. «Ils ont tiré sur tout, il y avait de la fumée partout», a déclaré un militant.
D'autres témoins ont confirmé ces informations, sans pouvoir fournir de bilan précis. Les témoignages recueillis ne pouvaient être confirmés de source indépendante, le régime syrien ayant imposé de sévères restrictions aux médias et expulsé les journalistes étrangers.
Malgré la prochaine levée de l'état d'urgence annoncée samedi dernier par Bachar Al Assad, le mouvement de contestation contre le régime de Damas ne faiblit pas.
En plus des manifestations qui se poursuivent, des étudiants syriens ont ainsi annoncé lundi sur le réseau social Facebook qu'ils boycotteraient les cours pendant trois jours à partir d'hier.
Ils entendent ainsi dénoncer les récentes violences meurtrières et l'intervention des forces de sécurité la semaine dernière à l'université de Damas, où un étudiant a été tué. Au cours du mois écoulé, les forces de sécurité syriennes, en tenue ou en civil, ont mené une répression meurtrière des manifestations, qui a fait au moins 200 morts, selon des organisations de défense des droits de l'homme.
Côté régime, la détermination semble aussi inébranlable. Le ministère syrien de l'Intérieur a promis de mater une «rébellion armée» fomentée par des «groupes salafistes».
«Les évènements dans certains gouvernorats, notamment à Homs et à Banias (nord-ouest) où des soldats, des policiers et des civils ont été tués et des biens publics et privés détruits (...), montrent qu'il s'agit d'une rébellion armée de groupes salafistes», a affirmé le ministère dans un communiqué publié lundi soir par l'agence Sana.
«Nous n'allons pas tolérer les activités terroristes de ces groupes armés qui portent atteinte à la sécurité des citoyens et les terrifient. Nous allons imposer avec fermeté la sécurité et la stabilité dans tout le pays en poursuivant les terroristes où qu'ils se trouvent pour les traduire devant la justice et mettre fin à toute forme de rébellion armée», ajoute le ministère.
Par ailleurs, les Etats-Unis ont nié «œuvrer pour miner» le gouvernement syrien, bien que des informations provenant de sources diplomatiques révèlent que le département d'Etat américain finance secrètement l'opposition politique de Syrie.
«Tenter de promouvoir la transformation vers un processus plus démocratique dans cette société n'est pas pour saper nécessairement le gouvernement existant», a indiqué le porte-parole du département d'Etat, Mark Toner, lors de son point de presse quotidien.
Les prétendus «programmes de démocratie et de gouvernance» en Syrie ne sont pas différents des programmes des Etats-Unis à l'égard de nombreux autres pays», selon lui.
«Ce qui est différent, c'est que le gouvernement syrien perçoit ce genre d'aide comme une menace de son contrôle sur le peuple syrien», a dit Toner. Des allégations sur une ingérence de Washington dans la politique syrienne ont été mises à jour lorsque le Washington Post a rapporté lundi que le département d'Etat finançait une chaîne de télévision satellite qui diffuse des programmes anti-gouvernementaux en Syrie. Cette chaîne de télévision est étroitement liée à un groupe de réfugiés syriens installés à Londres.
Levée de l'état d'urgence
Le gouvernement syrien a approuvé hier la levée de l'état d'urgence en vigueur depuis près de 50 ans dans le pays, a rapporté l'agence officielle Sana. Le gouvernement a également dissous la cour de sûreté de l'Etat, tribunal chargé de juger les prisonniers politiques, et approuvé une loi autorisant les manifestations pacifiques, selon Sana.
Ces décisions doivent être validées par le Parlement, dont la prochaine réunion est prévue le 2 mai. Ce feu vert sera une formalité.
Face au mouvement de contestation qui secoue le pays, le président Bachar El Assad avait annoncé samedi l'abrogation au cours de cette semaine des lois sur l'état d'urgence.
Le gouvernement avait appelé mardi la population à ne pas participer aux manifestations, prévenant que les lois du pays seraient appliquées pour garantir la sécurité de la population et la stabilité de la Syrie.


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