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Les sans-nom ou pirates du web
Ils sont auteurs de vols de données ultraconfidentielles
Publié dans Le Temps d'Algérie le 09 - 05 - 2011

Agissant dans l'anonymat, les pirates ou hackers sont soupçonnés par la firme Sony d'être à l'origine du piratage récent de ses sites. Appelés couramment les hackers, ils investissent les sites internet, à titre personnel ou sur commande, pour y opérer des opérations de diverses natures.
Soupçonnés par la firme électronique Sony d'être à l'origine du récent piratage des réseaux PlayStation Network (PSN) et Sony Entertainment Online (SEO) ayant entraîné le vol de plus de 100 millions de données personnelles et bancaires. Invisibles et presque non identifiables, les hackers ont néanmoins apporté un démenti aux accusations de Sony.
Certains de ces «anonymous» ont brandi la menace de relancer l'offensive ces jours-ci. Via des sites internet dotés de toutes les protections possibles, ces sans-noms ont entamé une véritable bataille sur la toile. «Nous sommes anonymes. Nous sommes légion. Nous ne pardonnons pas. Nous n'oublions pas. Vous pouvez compter sur nous -toujours.
Sincèrement vôtre, Anonyme» constitue leur signature. En signe de vendetta, ces génies d'internet peuvent déclencher des actions punitives à l'encontre de personnes, de gouvernement ou de régimes politiques. Ils ont toute la latitude de défigurer, bloquer un site web ou accéder aux banques de données d'institutions bancaires en utilisant des virus tels que le cheval de Troie.
Leurs desseins varient selon les besoins. On se souvient que des sommes faramineuses ont été transférées d'une banque vers des comptes codés comme on se souvient des opérations de hacking effectuées sur le site du gouvernement algérien de même que les sites de journaux par des hackers, soupçonnés d'êtres originaires du Maroc.

Hors-la-loi ou défenseurs de WikiLeaks ?
Les sans-nom de l'internet se sont faits connaître en France en prenant la défense de WikiLeaks, l'organisation qui a publié à partir de juillet dernier des centaines de milliers de documents confidentiels de la diplomatie américaine, sur l'Afghanistan, l'Irak et le reste du monde.
Ils sont à l'origine du piratage et du stockage d'informations et données sur des serveurs disséminés sur la planète avec pour desseins d'éviter que ces révélations, parfois ultraconfidentielles (câbles diplomatiques et autres informations secrètes) ne soient censurées et permettre au plus grand nombre d'y accéder. Les institutions financières n'ont pas échappé aux attaques des hackers.
En décembre, les sites Web du suisse Postbank, de l'américain PayPal, de MasterCard et de Visa ont été mis hors de service quelques heures durant. Leur crime ? Alors que Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks faisait trembler les chancelleries, ces banques avaient gelé les comptes grâce auxquels il collectait les donations.
Une traque sans précédent menée par les forces de cybersécurité du monde entier s'en suivie. Celle-ci s'est soldée par des arrestations aux Etats-Unis, aux Pays-Bas et en Grande-Bretagne.
Une communauté d'internautes invisibles
Il est quasiment impossible de procéder à l'arrestation de meneurs tant les traces que laissent les hackers sont latentes. C'est le problème majeur rencontré par les traqueurs de par le monde. Sur leurs sites, les anonymes sont représentés sous différentes formes.
Tantôt se présentant en drapeau ou en animaux, ces épetits groupes de surfeurs tentent de diriger les débatsé, explique François Paget, échercheur de menacesé chez l'éditeur d'antivirus McAfee. Parmi ces hackers, certains ont même osé «se vanter d'avoir piraté la firme de cybersécurité HB Gary» accusée d'avoir cherché à déstabiliser les Anonymous.
Dans l'un de ses communiqués de presse, le groupe revendique « Anonymous n'a pas de leaders. Nous ne sommes pas un groupe. Nous sommes juste une idée». Le nom Anonymous est d'ailleurs l'identifiant par défaut des participants sur de nombreux forums, et en premier lieu sur 4Chan.
Ce site communautaire a été créé en 2003 par un adolescent, Christopher Poole, afin de partager et de commenter avec d'autres internautes des mangas ou des images drôles jusqu'à la férocité. Certains sont des hackers, d'autres des sympathisants d'un jour sans grandes compétences techniques.
Ils viennent du monde entier et le pseudonyme et les serveurs «d'anonymisation» sont la règle. L'agora où l'on débat, c'est l'internet, et en particulier les canaux IRC (l'un des protocoles de communication historique du réseau des réseaux).
L'émergence d'hacktivistes, selon François Paget
Les Anonymous sont organisés et équipés pour la guerre de l'information, mais pour François Paget, ils ne sont pas les plus dangereux. «J'ai été surpris de leur faible nombre sur leurs canaux de discussion IRC au moment de la mobilisation pour les révolutions arabes. Il n'y avait que 100 à 200 participants, quand Facebook ou Twitter mobilisaient un maximum de sympathisants pour soutenir le peuple libyen ou tunisien.
Pour moi, ils ne sont que l'arbre qui cache la forêt. «Et cette forêt, c'est l'émergence d'une opinion publique sur internet. Au fur et à mesure que nos vies se numérisent, le débat et même la place publique se déportent dans le virtuel.
Rien de nouveau sous le soleil, donc ? Peut-être pas.
Car avec la vague du cyberactivisme, tout se passe comme si les corps constitués qui fondent la démocratie représentative n'étaient plus dignes de confiance.
Les mots que les Anonymous ont employés pour dénoncer la scientologie, ils pourraient les appliquer aux partis politiques, aux syndicats, aux médias traditionnels (bien que ces derniers soient des alliés objectifs).
«Pendant des années, nous vous avons observés. Vos campagnes de désinformation, votre suppression de la contestation, votre nature procédurière, toutes ces choses ont attiré notre attention.»


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