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Chalabia Mahdjoubi plaide pour la sauvegarde des constantes, dont le sigle FLN
Commission pour les réformes politiques
Publié dans Le Temps d'Algérie le 25 - 05 - 2011

La secrétaire générale du mouvement pour la jeunesse démocratique (MJD), Mme Chalabia Mahdjoubi, n'a pas été avare hier en propositions parfois contradictoires sur l'ensemble des dossiers des réformes. Plaidant pour un système parlementaire, elle dénie par contre un quelconque rôle dans un tel régime au sénat, dont elle revendique la dissolution. Le FLN est «une constante nationale» qui doit être préservée, a-t-elle estimé.
«Le MJD a présenté plusieurs propositions sur ce qu'il voit comme solutions à même de sortir l'Algérie du tunnel», a d'emblée déclaré Mme Mahdjoubi qui s'est longuement exprimée sur la révision de la constitution, la loi sur les partis et la loi électorale.
Des propositions «objectives», a-t-elle dit, qui ont pour objectif «la séparation des pouvoirs» qui consacrerait «le rôle de la justice qui ne doit pas se limiter à une fonction». Plaidant pour un système républicain, la secrétaire générale du MJD a évoqué, s'agissant de la révision de la constitution, «des bases solides» d'une «deuxième République».
Elle a proposé à cet effet une «commission qui sera désignée par le président de la République à laquelle prendront part tous les partis politiques aux côtés d'éminents spécialistes». Cette deuxième République doit à son sens préserver les constantes de la nation y compris le sigle FLN. «Le sigle FLN est le patrimoine du peuple algérien et ne doit pas être utilisé à des fins politiques», a-t-elle expliqué.
S'exprimant plus «précisément sur la Constitution», elle revendique la consécration du régime parlementaire «seul à même d'ancrer une véritable démocratie», avec en sus «un mandat présidentiel renouvelable une fois». Se référant tout bonnement à l'actuelle constitution, elle citera les «prérogatives» du président de la République dont la promulgation de l'amnistie et la dissolution du parlement ou encore la nomination du premier ministre «issue de la majorité parlementaire».
Dans ce même registre, Mahdjoubi revendique la dissolution du conseil de la nation, «chambre d'enregistrement», qui n'a pas de place à ses yeux dans un régime parlementaire. La raison ? «Nous avons revendiqué un régime parlementaire», a-t-elle justifié, ignorant sans doute que les régimes parlementaires ne sont pas seulement monocaméraux.
Il n'est un secret pour personne que les systèmes parlementaires bicaméraux à l'instar du plus vieux système, anglais, à titre illustratif sont les «plus démocratiques». Mme Mahdjoubi récusera par ailleurs le système des quotas pour ce qui est de la représentation de la femme dans la vie politique et sautera de la loi sur les partis à la loi électorale et vice-versa, et évoquera pêle-mêle l'abrogation de l'article 109 de la loi électorale qui «nuit aux partis» en commettant toutefois
un lapsus lorsqu'elle parle de «l'abrogation de l'article 109 de la constitution de 2008», et proposera comme mode de scrutin le système uninominal à deux tours. Elle n'a pas omis de parler de la loi sur l'information et la nécessité d'un haut conseil de l'audiovisuel. «Le problème des lois en Algérie réside dans leur application», résume-t-elle.


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