Les habitants du village agricole de la ferme Si Fodil, sis à quelques encablures du chef-lieu de la ville de Relizane reviennent à la charge pour dénoncer leur marginalisation par les élus locaux depuis une décennie. Plusieurs élus se sont succédé à la tête de la commune, mais leurs doléances sont toujours là, les mêmes, faute d'être prises en charge et leur vécu toujours aussi difficile. En matière de santé, qui demeure leur souci majeur, les villageois souffrent et dénoncent l'absence d'une salle de soins qui tarde à voir le jour malgré les promesses des élus. Pour une simple injection ou le changement d'un pansement, ils sont dans l'obligation de recourir à un «clandestin» qui leur chiffre la course à 400, voire 600 DA pour se rendre jusqu'à hai Tob, où se trouve l'établissement hospitalier public de proximité. Pourtant, la réalisation d'une salle de soins a été retenue dans le programme d'actions et le lancement devait se faire après finalisation des études techniques et administratives. Dans l'attente, les villageois, hommes, femmes et enfants continuent de payer pour le moindre «bobo».