Quelque soixante commerçants en friperie se sont regroupés, hier, devant le siège de la wilaya, pour dénoncer la loi de finances 2012 qui interdit l'importation de vêtements utilisées de l'étranger. C'est le mécontentement total des commerçants qui refusent catégoriquement cette décision gouvernementale qui met fin à leur exercice et leur gagneàpain aussi, et refusent de se retrouver au chômage après son application à partir de janvier prochain. Ce commerce qui a gagné du terrain à Sidi bel Abbès, comme dans plusieurs villes du pays, notamment aux alentours du marché Guerguinta, connaît tout au long de l'année un mouvement différent de celui du centre-ville, où plusieurs parents se rendent pour faire des achats à prix bas. C'est le cas pour d'autres magasins répartis un peu partout dans la capitale de la Mekerra, où les jeunes commerçants font le tri des vêtements de marque, exposés proprement sur des cintres et à des prix que les acheteurs trouvent raisonnables. Les protestataires espèrent que les autorités trouvent une solution adéquate, notamment pour ceux qui se sont fait un capital, au moment où l'état avait décidé de valoriser la vente du produit local.