Le soutien et l'accompagnement de la femme rurale au centre des priorités du secteur de la Solidarité nationale    Guterres se dit "préoccupé" par le plan sioniste visant l'occupation totale de Ghaza    Ségolène Royal fustige le Président français et dénonce sa "carte polémique" avec l'Algérie    Agression sioniste contre Ghaza: le bilan s'alourdit à 61.369 martyrs et 152.850 blessés    Cyclisme/Classement continental: l'Algérie se hisse à la 2e place africaine    Athlétisme/Continental Silver Tour - Meeting TIPOS P-T-S: l'Algérien Yasser Triki remporte le concours du triple saut    Compétitions africaines interclubs 2025-2026: les clubs algériens connaissent leurs adversaires    CRA: campagne nationale de formation aux premiers secours    Mascara: La bataille de "Djebel Stamboul", un haut fait d'armes de la glorieuse Guerre de libération    Les six raisons du faible impact de la revalorisation de l'allocation devises en Algérie de 750 euros sur le cours du dinar sur le marché parallèle    La solution vapeur pour un lavage sans traces    Les volumes chutent de 16 % au premier trimestre    CHAN-2025 Une course pour un trophée    350 nageurs annoncés à la 3e édition    Chantage à l'antisémitisme pour justifier le Palestinocide    Réunion de coordination sur la santé publique et l'environnement    Souk El Tenine refait ses surfaces urbaines en peau neuve    La lutte anti-feux de forêts montre son efficacité    Australie et Royaume-Uni mettent en garde contre l'occupation israélienne de Ghaza    Il y a 68 ans, le commando Ali Khoudja menait une farouche bataille à Bouzegza    Chaib souligne depuis le Turkménistan la nécessité d'apporter l'appui aux PDSL pour accroître leur contribution aux chaînes de valeur mondiales    les inscriptions universitaires définitives pour les nouveaux bacheliers débuteront dimanche prochain par voie électronique    Instructions fermes pour le respect des délais de réalisation des projets de travaux publics dans la wilaya de Djelfa    L'APN prend part au Sultanat d'Oman aux travaux de l'AG de l'Union des scouts parlementaires arabes    Ouverture à Alger de la 8e édition du Festival culturel international "L'été en musique"    Ouverture de la 2e édition du Salon national du livre pour enfant à la Promenade des Sablettes à Alger    Lettre du Président français : le MOUDAF dénonce "une dérive stigmatisante et unilatérale"    Ablation réussie d'une tumeur abdominale géante de 14 kg au CHU Bab El-Oued    Lettre du Président français: Précisions des Autorités algériennes    Chantage à l'antisémitisme pour justifier le Palestinocide    L'Algérie remporte la première édition    « Hommage à Abdelhamid Mehri : Un homme d'Etat, une conscience nationale »    Voyage au cœur d'un trésor vivant...    Boudjemaa met en avant les réformes structurelles et la modernisation du système judiciaire    Abdelmadjid Tebboune préside la cérémonie    Le président de la République honore les retraités de l'Armée et leurs familles    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Le projet criminalisant la France coloniale doit être déterré
Les partis appellent le gouvernement à agir
Publié dans Le Temps d'Algérie le 24 - 12 - 2011

La classe politique algérienne a vivement réagi aux déclarations du Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan qui a rappelé à la France le génocide qu'elle a commis en Algérie. Les partis politiques déterrent le dossier de la reconnaissance par la France de ses crimes en Algérie et la question de la repentance qui a été étouffée par le gouvernement. «Cela va de soi.
C'est tout à fait normal que le Premier ministre turc lance ce genre de propos à la France vu tout ce qu'elle a commis comme crimes contre l'humanité durant sa présence en Algérie», a indiqué hier Mohamed Djemâa, porte-parole du MSP.
«On aurait aimé que ce soit une position de principe et non une position conjoncturelle qui intervient en réaction au vote d'une loi au Parlement», a-t-il ajouté. Le MSP a saisi cette occasion pour interpeller le gouvernement sur la nécessité «de demander à la France de reconnaître ses crimes commis durant la période coloniale, de présenter des excuses au peuple algérien et d'exiger une réparation morale, politique et financière pour les victimes».
Selon lui, «la France doit être conséquente avec elle-même en procédant à la criminalisation du génocide algérien au même titre que ce qu'elle a fait avec le crime arménien, loin des objectifs électoralistes», a précisé M. Djemâa.
Pour sa part, Moussa Touati, président du FNA, a salué les propos du Premier ministre turc : «Nous le remercions pour sa position et ses propos. Il a défendu la cause nationale.
Nous lui devons le respect», a-t-il dit. Il reproche au gouvernement d'avoir empêché l'initiative parlementaire visant à criminaliser les crimes commis par la France d'aller jusqu'au bout de son objectif. «Au lieu que ce soit le gouvernement algérien qui défende la cause nationale et fasse en sorte de répondre aux revendications populaires en exigeant de la France de reconnaître ses crimes, c'est le Premier ministre turc qui se met à le faire.
C'est regrettable», a-t-il indiqué. «Le Parlement a essayé de le faire mais il a été empêché par le gouvernement», rappelle-t-il. «Cela relève du droit historique de notre pays et c'est à nous de demander cela pour montrer le vrai visage de la France coloniale qui n'a eu aucun respect pour les droits de l'homme».
Les déclarations de M. Erdogan s'inscrivent dans le cadre logique de «la nécessité pour la France de reconnaître tous les crimes commis dans ses anciennes colonies», dira de son côté Kassa Aissi, porte-parole du FLN. «C'est un fait historique avéré», a souligné le porte-parole du vieux parti.
«Nous souhaitons que cela soit le point de départ à un courant international pour la condamnation de toutes les exactions commises par les anciennes colonies en Afrique, en Asie et en Amérique latine», dira-t-il.
En Algérie, «cela constitue déjà une position de principe et une revendication populaire qui réclament la reconnaissance juridique». Le porte-parole du FLN estime que l'utilisation de ces événements tragiques à des fins électorales ne doit pas nous faire oublier la justesse de notre cause. Kassa Aissi rappelle que «la France a commis des massacres affreux durant la période coloniale. Ils ont été entrecoupés par des représailles contre les révolutions populaires.
Les traces des massacres du 8 Mai 1945 qui ont fait 45 000 morts sont toujours visibles à Kherrata. 8000 villages ont été rasés, 1,5 million de personnes mises dans les camps de concentration, en plus des exilés, des personnes torturées et celles qui continuent de mourir sous les explosions des mines enracinées sur le sol algérien.
Au jour d'aujourd'hui, des milliers de personnes souffrent des radiations atomiques», a-t-il rappelé. «Il s'agit d'une question franco-turque et l'Algérie a été citée comme exemple dans le discours du Premier ministre turc», estime Miloud Chorfi, porte-parole du RND. Le parti d'Ahmed Ouyahia estime que «la position officielle de l'Algérie est exprimée par le ministère des Affaires étrangères (...) Notre parti politique suit la position officielle», a déclaré Miloud Chorfi.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.