Le président de la Fédération internationale de l'automobile (FIA) Jean Todt, qui a effectué une visite de deux jours (25 et 26 mars) à Alger, a assisté à une rencontre sur la sécurité routière organisée dimanche à la Safex en marge du Salon de l'automobile. «Préserver la sécurité du citoyen et ses biens est un devoir sacré», ont déclaré les participants à la rencontre et ont mis en avant la nécessaire «conjugaison des efforts de tous» pour limiter le nombre d'accidents. Les conférenciers n'ont pas cessé de dire que les routes algériennes sont devenues très dangereuses car, quotidiennement, des accidents mortels sont enregistrés. De son côté, la présidente de l'Association nationale de soutien aux personnes handicapées a demandé aux conférenciers de sensibiliser les gens et surtout les conducteurs et de dire qui est responsable de ces carnages, citant l'exemple de l'accident de Tiaret qui a coûté la vie à une vingtaine de personnes. Les milliards dépensés chaque année dans l'entretien des chaussées n'ont pas servi à améliorer l'état des routes, a indiqué un des intervenants. Il est à noter aussi que suite aux accidents de la route à travers le pays, l'Algérie a été classée au 4e rang mondial des accidents de la route derrière les Etats-Unis, l'Italie et la France, et occupe la première place en Afrique et dans le monde arabe, selon des chiffres officiels. Selon M. Todt, la route est devenue le plus haut lieu d'insécurité de l'histoire du pays. M. Todt a ajouté qu'il est temps d'agir pour alléger le nombre d'accidents de la route pour pouvoir sauver 5 millions de vies humaines dans les prochaines années en se basant sur l'amélioration des infrastructures et la nouvelle technologie qui permet de sauver des vies.