Kassa Aïssi, porte-parole du FLN, a démenti, hier, la tenue d'une réunion des membres du comité central du parti. «Ce qui s'est passe ce matin (hier) n'est pas une réunion du comité central. C'est une action de protestation de certains membres du comité central, de militants, de jeunes et de gens non identifiés. Ils étaient quelque 70 personnes mais nous ignorons s'ils sont tous des signataires ou des gens curieux venus pour voir ce qui se passait». «Ces gens, qui ont dénoncé la fermeture du siège, ont pu tenir leur rassemblement dans la cour. Le SG et moi-même étions dans nos bureaux», dira-t-il. Pour lui, «rien ne va arriver» car «ce n'est pas une action qui pourrait aboutir à une fin». La procédure de retrait de confiance selon le règlement intérieur du parti doit être formulée sous forme de signature des deux tiers des membres du CC accompagnée d'une demande adressée au secrétaire général du parti. Ce dernier soumet cette demande à l'examen des membres du bureau politique. Kassa Aïssi affirme «qu'aucune requête avec signataires n'a été déposée au SG suite à cette action de protestation». Il estime que les contestataires parlent d'un «nombre important» de signataires «sans donner le chiffre exact ou de le publier dans la presse s'ils sont sûrs d'avoir atteint le quorum». Le mouvement de contestation de ce lundi «fera objet d'examen de la part du bureau politique du parti», dira le porte-parole, en précisant que la priorité du parti est de préparer la campagne électorale.
