Pour ce premier jour, les épreuves de l'examen du baccalauréat ont débuté avec des sujets «abordables», selon les syndicats de l'éducation joints au téléphone hier. En effet, les sujets étaient «abordables» dans l'ensemble, s'accordent à dire les lycéens que nous avons rencontrés à la sortie de la première épreuve, hier matin, dans certains lycées d'Alger où ils sont scolarisés dans les spécialités techniques et scientifiques, précisant qu'ils ont commencé par les lettres arabes. Et d'ajouter que les deux auteurs proposés au choix dans les sujets d'examen sont deux auteurs de la littérature arabe contemporaine. Il s'agit en l'occurrence d'un poème de Mahmoud Darwich et un récit de Tewfik El Hakim pour le second sujet. Pour la surveillance des épreuves du bac, l'administration a prévu 4 à 5 enseignants pour 15 candidats dans chaque classe. Cette année se distingue par le déploiement de plus 5700 observateurs dans les salles d'examen. Dans l'après-midi d'hier, les bacheliers ont passé la seconde épreuve, soit les sciences islamiques. Les candidats ont également fait savoir que le sujet était «facile et abordable». Tout repose sur la maîtrise ou non des «sourates et ahadith dinia». Du côté des syndicats, ces derniers ont également relevé le bon déroulement des épreuves à travers l'ensemble des centres d'examen, notamment à Alger, précisant qu'aucun incident n'a été enregistré. Ne relevant aucune anomalie et qualifiant les sujets d'abordables, M. Dziri, secrétaire général de l'Unpef, M. Boudiba, secrétaire général du Cnapest, M. Boudjenah, secrétaire général du SNTE et M. Idir, secrétaire général du CLA, qualifient ce premier jour d'examen de «normal». Tous ont indiqué que «les épreuves du baccalauréat session juin 2012, dont le coup d'envoi a été donné à partir de Biskra par Boubekeur Benbouzid, ministre de l'Education nationale. En outre, une bonne organisation et un grand calme ont marqué le déroulement des épreuves au niveau des différents centres d'examen. «Il n'y a pas eu d'erreur et c'est le plus important», ont affirmé les syndicats. Et d'ajouter que, selon les enseignants relevant des syndicats, «les directeurs de l'éducation ont donné des conseils aux candidats, notamment la nécessité de se concentrer, de lire attentivement les questions avant de répondre et de bien utiliser le temps imparti». Confiants en se rendant aux centres d'examen, en raison notamment d'une «bonne préparation et de l'encadrement psychologique», les élèves l'étaient surtout dans la wilaya de Béjaïa, où l'ensemble des candidats n'ont éprouvé aucune difficulté à examiner, a fait savoir un syndicaliste. L'ensemble des syndicats et des élèves, interrogés hier, ont confié que les épreuves de langue arabe et littérature «étaient abordables». De même pour les sciences islamiques. La plupart des candidats semblaient confiants quant au déroulement du premier jour d'examen, indiquant que même le sujet de l'après-midi était facile et portait sur les cours dispensés durant l'année scolaire. Beaucoup de parents ont tenu à accompagner leurs enfants aux centres d'examen où ils les ont attendus jusqu'à la fin des épreuves.
