«Nous voulons accompagner le citoyen dans la dynamique de passage d'une société assistée à une société responsable qui définisse son avenir et se donne les moyens de le concrétiser», a indiqué M. Hamidi Lahouari, le président du nouveau parti politique, l'Union pour le rassemblement national (URN), à l'occasion d'une conférence de presse qu'il a animée hier à Oran. Tout en insistant sur le choix irréversible de la capitale de l'Ouest pour abriter le siège de cette formation politique qui a vu le jour le 16 juin et qui a déposé sa demande d'agrément le 9 juillet dernier, il a précisé que la création de l'URN est intervenue après la démission d'une grande partie des membres fondateurs et du conseil national du Parti national algérien. «Ayant constaté que le président de ce parti avait dévié des principes fondateurs du parti et décidé unilatéralement le transfert du siège national vers Alger, nous avons décidé de quitter les rangs de cette formation et créer un parti qui sera d'essence citoyenne et qui œuvrera pour une gestion responsable du patrimoine public et un rapprochement des institutions de l'Etat avec les citoyens», dira-t-il. Il ne manquera pas, à cette occasion, de rappeler que la société algérienne, dans sa quête de développement, aspire à se doter d'institutions fortes qui répondent aux attentes des citoyens et qui sont en adéquation avec les profondes mutations que connaît le monde. «Notre boussole, ce seront les aspirations citoyennes. Nous n'allons pas dévier. Et pour ce faire, nous œuvrerons à la refonte de l'Etat et de ses institutions. Nous allons ouvrir de nouvelles perspectives pour la promotion du pluralisme, de la démocratie, des droits de l'homme pour parvenir au final à une société algérienne responsable qui produira les outils pour sa promotion et son développement», fera-t-il remarquer. Abordant la création de son parti, il dira que la capitale de l'Ouest devra participer pleinement au développement du pays. «Oran est obligée d'apporter sa contribution au développement de l'action politique. Cela découle des principes de décentralisation. Elle doit redevenir le pôle de rayonnement politique qu'elle a toujours été. Il s'agit d'offrir de nouvelles perspectives aux citoyens et surtout de ne pas se limiter à des actions conjoncturelles à l'occasion de rendez-vous électoraux. Il s'agira de construire des actions qui durent dans le temps et qui soient surtout porteuses d'espoir pour la société qui doit dépasser la léthargie dans laquelle elle vit actuellement», dira M. Hamidi. En attendant la tenue du congrès de l'URN, prévu probablement durant le mois de Ramadhan, les militants de cette formation politique se disent déjà présents dans près de 2/3 des wilayas du pays.
