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«Le FFS a changé de discours !»
Les contestataires tiennent leur premier meeting à Tizi Ouzou
Publié dans Le Temps d'Algérie le 13 - 07 - 2012

Incendiaires étaient les accusations proférées jeudi dernier contre la direction nationale du Front des forces socialistes (FFS) par l'ensemble des leaders contestataires qui se sont succédé à la barre lors d'un meeting populaire à Tizi Ouzou. «Le meeting de l'espoir», sous-entendent-ils.
«À l'arrivée des discours lors des élections législatives du 10 mai dernier, le FFS a complètement utilisé un vocabulaire et des concepts politiques qu'on a empruntés au FLN et au RND. Un discours qu'on ne connaît pas !», a déclaré Ali Karboua, ex-premier secrétaire du parti, un des animateurs du meeting, à l'adresse de militants venus de Béjaïa, Boumerdès, Bouira, Alger et Bordj Bou-Arréridj. Ils étaient près de 500 personnes à se rassembler à la placette de l'hôtel de la ville (ancienne mairie).
Bien que le meeting ne soit pas autorisé par les autorités locales, les contestataires ont maintenu leur action sous un soleil de plomb. Grand absent, mais néanmoins programmé d'avance, le précédent premier secrétaire national du FFS, Karim Tabbou, n'a pas pris part au meeting. Après que la direction actuelle du parti l'ait déchu de son mandat de député, voilà qu'il est indésirable même chez les contestataires. Karboua répondra d'emblée, lors de son intervention, aux attaques de certains députés du FFS qui accusent les contestataires de sortir de leur mutisme.
«On n'a jamais voulu interférer dans les affaires organiques du parti», mais, ajoute-t-il, lorsque nous avons constaté le danger qui guette la maison FFS, le devoir de militant nous a interpellés». Parlant d'un «deal» passé entre les responsables du parti – sans les nommer – et le pouvoir en place, Karboua s'attendait, dit-il, «à ce que le FFS négocié peut-être, lors des dernières législatives, l'élection d'une constituante, une commission d'enquête internationale sur les disparus, ou plus au moins les points du mémorandum du parti rédigé en 2001 et adressé aux vrais décideurs.
Mais quand un conseil constitutionnel octroie des sièges au parti, alors que ce dernier ne les a même pas réclamés, c'est là la véritable compromission», accuse le même orateur. Djoudi Mammeri, lui aussi ancien premier secrétaire, a déclaré : «Nous ne sommes pas sortis de notre retraite dorée comme le sous-entendent certains.
Bien au contraire, nous sommes animés par la volonté de remettre le FFS sur les rails, car c'est le parti de la démocratie, de l'alternative et de l'espoir.» Pour Mustapha Bouhadef, «le FFS, ce n'est pas uniquement l'appartenance organique à un parti politique, mais plus que cela, il s'agit des idéaux et des principes que chaque militant porte dans son cœur».
Vers une conférence nationale avant la fin de l'année
L'ex-premier secrétaire national démissionnaire ne dira pas plus en parlant de la légitimité de ce mouvement appelé à s'élargir dans les prochains jours. Mais, plaidera-t-il, «l'objectif est d'arriver à l'organisation d'une conférence nationale de construction de l'alternative démocratique avant la fin de l'année. L'ordre du jour reste à débattre».
Le même intervenant explique que le groupe chargé de la préparation de cette conférence «n'imposera pas quoi que ce soit à d'autres personnes qui voudraient nous rejoindre». Samir Bouakouir, candidat malheureux de l'immigration lors du scrutin du 10 mai, estime que «ce meeting marque la renaissance du FFS. Ici même a été proclamée la naissance du parti en 1963». Il déplorera, par ailleurs, l'absence de l'actuel premier secrétaire, Ali Laskri, lequel a été invité par les contestataires à s'exprimer.
Dans la lancée du premier intervenant Ali Karboua, Djamel Zenati, cadre influent qui fut directeur de campagne d'Aït Ahmed à l'élection présidentielle de 1999, s'étonnera que le FFS parle de l'intervention de l'Otan, de l'unité du territoire national ou de la menace étrangère : «Un discours jamais prôné par le parti auparavant», dit-il, avant d'accuser que ce changement prouve que «le FFS défend désormais l'Etat policier, lequel prépare l'avènement d'une république intégriste».
Grave accusation encore de Zenati, lorsque ce dernier estime qu'«il faut la chkara pour être influent au parti, puisque ceux qui ont financé la campagne du FLN l'ont fait pour le FFS». Le plus vieux parti de l'opposition, selon Djamel Zenati, «ne défend plus les laissés pour compte, ce qui est censé être le rôle de la gauche. Il est devenu une copie du système actuel».
Enfin, il est clair que le pari des contestataires n'est pas réussi, comme le souhaitaient les animateurs. Mais il n'en demeure pas moins aussi que les quelques centaines de personnes qui se sont rassemblées jeudi à Tizi Ouzou seront appelées à doubler, surtout avec ce «discours radical» qui prône la rupture avec le système et aspire à «la réhabilitation de la ligne originelle du FFS», comme inscrit sur une longue banderole brandie lors du «meeting de l'espoir».


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