Le quotidien Le Temps d'Algérie est désormais sur les étals. Après neufs mois de gestation, la naissance est venue égayer le champ médiatique déjà riche de la scène algérienne. Ainsi, c'est dans une perspective lointaine, vers un horizon sans limite que ce nouveau-né compte se placer, et asseoir ainsi une richesse et une diversité portée par une équipe jeune, ambitieuse mais surtout capable, capable de relever le défi de s'installer sur le trône de l'information. Et d'éclairer toutes les générations de cette belle Algérie illuminée des couleurs de l'arc-en-ciel où l'orange brillera de mille feux. Comme c'est la première parution du journal sur le marché, l'équipe rédactionnelle a eu l'idée de le suivre sur les lieux d'impression, afin d'assister au tirage. Après le bouclage, notre équipe s'est dirigée vers la Société d'impression algérienne du centre (SIA), située à Bab Ezzouar, dans la banlieue d'Alger. Une demi-heure de route a suffi pour nous retrouver dans une ambiance autre que celle de la rédaction. Arrivés sur les lieux, on a pu apercevoir des fourgons et autres véhicules de transport alignés en file indienne qui attendaient la sortie de chaque titre. Un bon nombre de loges donne vers l'extérieur et vers l'intérieur de l'imprimerie. Les loges en question servent de relais entre la salle roto de l'imprimerie et les distributeurs de journaux. C'est-à-dire la dernière étape du journal avant son étalage sur les kiosques. Notre équipe s'est ensuite dirigée vers l'intérieur de l'usine pour accomplir les formalités de visite pour entamer cette aventure d'un soir dans cette enceinte. L'accompagnement d'un responsable était de rigueur, nous attendîmes alors l'arrivée du directeur technique qui nous guida durant toute notre visite. A peine quelques minutes après, M. Darani était sur les lieux et prêt à nous emmener dans un univers qui est le maillon fort de la chaîne d'information. M. Darani nous a invité chaudement à pénétrer dans une sorte de hangar qui s'est avéré par la suite être le lieu même de l'impression, le bruit des machines était insoutenable, d'ailleurs la majorité des travailleurs sont munis de casque antisonore. Notre visite a commencé du lieu de stockage des bobines de papier spécialement conçu pour le journal, en passant par le segment qui estampe les plaques contenant les pages du journal. Quelques mètres plus loin, c'est la coupeuse et plieuse et, enfin, les pinces qui prennent le journal vers la boîte de comptage, pour atterrir entre les mains des représentants des journaux qui, à leur tour, le confient aux distributeurs qui l'acheminent vers les quatre coins du pays. Le coup de starter Les aiguilles de la montre affichent 23h, à cet instant précis, le quotidien Le Temps d'Algérie se trouvait entre les mains des techniciens qui le mettent sur les plaques et apportent les dernières retouches avant le lancement de l'impression. Dans une espèce d'aquarium placé en face des machines d'impression, le chef technicien et son assistant debout face à un micro-ordinateur qui est le cerveau de la chaîne d'impression travaillent d'arrache-pied pour ajuster les colonnes et autres encadrés, mais aussi le dosage des couleurs du journal. En plus de nous expliquer et de nous montrer les techniques et procédés de leur métier. «Lancement de l'impression : 23h20», c'est ce qui est indiqué sur l'écran, notre photographe prêt déjà à prendre les premières «échographies» du journal avant l'accélération de la machine de tirage et son passage à travers toutes les unités pour aboutir enfin à la sortie. Les techniciens, durant tout le temps de notre présence, ont pris une dizaine d'exemplaires qui servent d'éléments de référence et de correction pendant la période du tirage. Le directeur de la publication du journal Le Temps d'Algérie, M. Kaouane, a tenu à assister au premier tirage et à veiller au moindre détail sur la qualité du papier, les couleurs et autres points essentiels à une bonne présentation du quotidien. Notre aventure continue même au-delà de l'imprimerie puisqu'on a suivi le transfert des paquets du journal jusqu'à l'intérieur des fourgons des distributeurs qui sont chargés de le commercialiser. 00h chrono, c'est la fin de la visite et Le Temps d'Algérie est déjà parti pour prendre place sur les étals des buralistes à travers le pays, dans l'espoir de se faire une place de choix dans le champ médiatique et dans le cœur du lecteur algérien. Reportage réalisé par
